Beau mais creux...

Bendis profite du statu quo post-Civil War pour lancer une seconde équipe d'Avengers "officielle", la première étant menée par Luke Cage et entrée en clandestinité en raison de son opposition à l'enregistrement des super-humains.

Le nouveau roster est composé d'Iron Man, The Sentry, The Wasp, Wonder Man, Arès et Ms. Marvel, en field leader n'ayant eu que peu d'impact sur la composition, ce qui n'est pas sans causer quelques frictions avec Stark. Les relations entre les différents membres de cette team - encore une fois - dysfonctionnelle sont artificiellement gonflées par l'usage systématique de "bubble thoughts" donnant corps à leurs doutes et arrières pensées respectives.

L'occasion était belle d'apporter un peu de profondeur à l'univers des Avengers mais Bendis préfère s'en tenir à une série "pop-corn" qui s'avère peu efficace dans ce premier arc, la faute à une menace à la fois tirée par les cheveux et peu intéressante : un come-back d'Ultron prenant possession - corps et armure ! - d'Iron Man pour donner naissance à une version féminine de l'IA.

C'est encore un prétexte pour Franck Cho - qui n'en a pas besoin - de dessiner un personnage à la plastique avantageuse. Ce défaut récurrent mis à part, il rend une copie tout à fait satisfaisante qui sauve un peu cette entrée en matière quand même décevante.