Attention, contient des spoils.
The Promised Neverland est un manga qui a tout pour plaire. Les graphismes impressionnant et presque innocent qui contraste avec l'horreur à laquelle les personnages sont confrontés, le scénario est attractif et est très bien travaillé par l'auteur. Le début est assez rapide et l'arc de l'évasion ne tire pas en longueur, et en plus (merveille) il est dynamique, surprenant et il n'y a pas, voir peu, de redondance. Bien sur, le tout est assorti à une belle brochette d'histoire touchante (je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pleuré en lisant les débuts de ce manga). J'ai savouré avec délectation chaque page de la première partie de cette œuvre ainsi que les sublimes stratégies concoctées par l'auteur.
Mais ensuite, arrive le moment ou les enfants de Grace Field sont enfin dehors, suivit d'une belle dose de déception. J'ai peut-être eu une trop grosse attente avec ses débuts explosifs. Attention, le manga amène toujours sont lot de surprise et est toujours aussi captivant mais, la suite est juste moins bien que le début. Le scénario donne l'impression d'être moins travaillées ce qui est dommage, j'avais vraiment attendus avec impatience le moment de les voir livrés à eux même.
Mais ce n'est pas fini, la partie la plus décevante et la recherche des septs murs. Elle est beaucoup trop rapide et l'histoire devient incompréhensible. C'est vrai, le suspens et la volonté de connaitre la fin de l'histoire sont toujours présents. Mais l'ellipse des deux ans fait qu'on est vite perdu et le scénario se retrouve moins construit que dans les chapitres précédents. L'auteur a supprimé trop d'éléments, le tout donne un résultat expéditif, voir bâclé. Les personnages, attachant au début, deviennent agaçant à toujours reprendre des traits de caractères classique aux Shonen.
Et malheureusement, le retour de Norman n'a pas pu entraîner aussi celui des ingrédients qui m'avais séduite dans le scénario du manga: de la stratégie et de la manipulation, avec une belle d'ose de frisson.
Au final, The Promised Neverland aurait été un manga excellent si il n'y avait que le premier arc.