Quand j'ai lu la BD étant petite, je n'aimais pas spécialement cet épisode. Il était plus triste, avec moins d'action débridée. Mais, en grandissant, on remet le nez dans la BD la veille d'examens (ça déstresse, apparemment), on se rend compte que ce tome est le plus abouti pour sa profondeur, le plus travaillé pour son climat plus oppressant.
C'est un Tintin différent, mais qui aborde des questions très chères à Hergé, la force de l'amitié et le don de soi pour aider son prochain. Les bulles avec le petit ours en peluche retrouvé dans les décombres de l'avion au Tibet m'arrachent presque une larmichette.
L'humour est aussi présent pour faire retomber la pression ambiante et le capitaine Haddock permet de découvrir la robustesse des shortens. On apprend aussi qu'il est utile de savoir siffler et que le whisky permet de survivre en haute montagne.
J'ai apprécié aussi que Milou soit aussi mis à l'épreuve, tenté par son petit diablotin et par son petit angelot, pour faire les bons choix.
Vraiment un bon titre, mais qui peut déplaire aux plus jeunes. Mais heureusement, il y a un happy end bienvenu qui redonne espoir et montre que le coupable tout trouvé qui fait peur n'est pas celui qu'on croit.
Tintin au Tibet est marquant et laisse un bon souvenir de lecture.