Pour un manga de cuisine, ça sent vraiment trop le réchauffé !
Critique du 1er volume
Editeur-san : Dis mon petit Shimabukuro, t'aurais pas une idée en tête pour créer un nouveau manga. Parce que là, c'est pas qu'on s'ennuie mais presque
Shimabukuro (légèrement éméché) : Hips... éditeur de mon coeur ! Mais j'en sais rien, moi. Pourquoi qu'on mélangerait pas ce qui marche le mieuuuuuuuuuuuuxxxxx......
Editeur-san : Comme quoi ?
Shimabukuro (légèrement éméché) : RhoooOOOooooo.... mais tu m'embêtes, éditeur des cimes sauvages, j'en sai.. HIPS... rien, moi. On est vendredi soir dans un resto, JE VEUX BOUFFER !!
Editeur-san : T'es génial Mitsutsoshi-kun !! On va faire un manga sur la cuisine comme Yakitate Ja-Pan
Shimabukuro (légèrement éméché) : Oooouuuuiiiiiii.... Mais avec un Super Saiyan qui aurait l'aura d'un démon en lui et le tout dans une ambiance à la Hunter X Hunter !!!
Editeur-san : t'es trop awesome, John ©PlugInBaby.... euuuuh Mitsutoshi. On va faire ça ! Et puis comme j'en ai marre d'attendre le 3ème jeu de Fumito Ueda, on va l'appeler Toriko !
Voilà, selon des sources officieuses, comment s'est déroulée la création de Toriko, un manga sur un chasseur-gourmet qui part à la recherche des meilleurs ingrédients (Yakitate) avec un héros aux cheveux longs qui se transforme comme Tortue Géniale (pas de changement de couleur de cheveux mais un développement décuplé de la carrure) avec des indications hyper précises sur les spécimens et une ambiance de compétition comme le début de Hunter X Hunter.
Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas.
Shimabukuro a beau vouloir lui-même chasser les meilleurs ingrédients pour faire son menu idéal, son mixeur n'a pas été capable, dans ce premier tome, de mélanger des fruits de l'arc-en-ciel : Toriko a un design anti-charismatique au possible, son faire-valoir ne sert à rien. Il est là pour Toriko parle un peu et donne des explications au lecteur (à part 1 fois lorsque Toriko le porte). L'intrigue est ultra classique avec une grande multinationale qui contrôle le monde (culinaire) et des missions.
Même le design des monstres est intéressant mais trop convenu : on prend 2 animaux et on les mélange. Point barre. En plus, je trouve, personnellement, que ça part trop fort dès le début. Donc soit ça va se tasser soit ça va partir dans la surenchère grand-guignolesque.
Essayons de finir sur une note plus positive. La mise en scène a beau être plate, je ne me suis pas trop ennuyé en lisant (ok, c'est pas super positif).