Habitant d’une petite ville de banlieue américaine, JB, 21 ans, vient d’arrêter la fac et est obligé de revenir vivre chez ses parents. Pour éviter d’avoir sa mère sur le dos en permanence, il doit se trouver un boulot. C’est en répondant à une annonce que JB et un ancien copain de lycée se retrouvent engagés en tant qu’éboueurs. Pendant toute une année, les compères vont affronter les intempéries, les chiens errants, les sacs poubelles craqués et bien d’autres choses. Confrontés à la pression de leur chef Will E et à la corruption ambiante, ils doivent effectuer leur tournée journalière le plus consciencieusement possible.
John « Derf » Backderf, vient d’une petite ville de l’Ohio où il y passera toute son enfance. C’est de sa propre expérience, en tant qu’éboueur entre 1979 et 1980, que Backderf a tiré ses anecdotes dont est parsemé son récit. Ensuite, il entreprendra des études de journaliste tout en réalisant des illustrations pour un journal local. Après avoir été diplômé, il officie pour un journal de Floride avant de s’orienter dans la production d’un strip (petites scènes de quelques cases) qui se prénomme « the City » et qui sera publié dans une cinquantaine d’hebdomadaires, sur une vingtaine d’années. Avant de publier Trashed, il a réalisé deux autres romans graphiques : « Mon ami Dahmer » et « Punk Rock & Mobile Homes ».
En plus de l’humour contenu dans l’œuvre, il dresse une satire de l’ « American Way of Life » et de la société de consommation. Le roman graphique fait des références à plusieurs études sur les déchets ménagers. Le dessin est un atypique mais on s’habitue assez vite à ses traits singuliers, à l’image de ses personnages.
En marge du 43ème festival de la BD d’Angoulême et initié par ELLV, le prix de la bande dessinée la plus écolo a été décernée à Trashed par un jury paritaire, composé de politiques, de journalistes, de critiques BD et de membres d’association.
Version illustrée : http://www.artefact-blog-bd.com/integrale/trashed/