Si la licence Avengers est une véritable catastrophe depuis le départ de Jonathan Hickman, j’ai l’impression que les scénaristes se contentent de suivre le cours de l’eau, All-New Uncanny Avengers est peut-être la moins pire des séries. Et ce malgré, une absence de ligne directrice, des dessins souvent très laids et une équipe plus que bancale, il n’y a pas d’Avengers dedans !
Pendant Civil War II, Captain America dissout les Uncanny Avengers. Mais lorsque les ninjas de la Main s’emparent du cadavre de Bruce Banner, le seul espoir d’empêcher le retour à la vie d’un Hulk voué au mal est de reformer l’équipe.
Gerry Duggan (Deadpool) et Pepe Larraz (Avengers) signent une aventure dramatique au cours de laquelle les héros trouveront une alliée indispensable en la personne d’Elektra. De leur côté, James Robinson (Cable) et Marc Laming (Fantastic Four) imaginent une histoire où la magie est reine.
(Contient les épisodes Uncanny Avengers (2015(II)) #15 à 17 et annual #1)
Nous sommes au lendemain de Civil War II (quelle idée de faire un Civil War II, les II sont toujours moins bons et intéressants que les I…), et Bruce Banner est mort. Tué par Hawkeye ! (Bon il s’est passé d’autres choses, malgré tout, dans Civil War II, je vous laisse le découvrir dans la review qui lui est consacrée.) De même, l’équipe Unité n’existe plus, dissoute par Captain America, après qu’il ait découvert que les mutants de l’équipe ont menti à Steve pour tenter de trouver un remède au nuage de brume tératogène. De manière plus que limite !
Mais lorsque le Docteur Vaudou vient demander l’aide de l’équipe Unité pour un problème majeur ! Son frère Daniel est revenu à la vie, grâce à la Main ! En échange de ce cadeau exceptionnel, Daniel s’est engagé à leur indiquer le lieu où se trouve le cors de Bruce Banner ! Ce n’est pas tant le génie scientifique que la Main tient à récupérer, mais plus la monstrueuse créature vert tapie au fond de lui !
Malicia et Deadpool décident donc de taire la dissolution de l’équipe et partent avec les autres en plein cœur de Tokyo pour tenter d’empêcher ce retour à la vie. Une fois sur place, l’équipe peut compter sur l’aide d’une experte de la Main, et de la résurrection, Elektra !
Avec l’aide de la ninja, l’équipe Unité pense parvenir à réussir leur mission, mais lorsqu’un Hulk enragé, vêtu d’une tenue de samouraï sur le dos débarque, ils comprennent qu’ils vont devoir livrer une bataille dantesque et d’une rare violence !
Encore une fois, ce n’est pas une mauvaise intrigue, mais lorsqu’on en termine, on se dit tout ça pour ça. On enchaîne les petites intrigues, plaisantes à lire, avec de bonnes idées, mais qui ne mènent à rien.
Graphiquement, c’est le point positif de ce troisième tome, Pepe Larraz ! C’est toujours un véritable plaisir de retrouver cet artiste ! Ses personnages sont magnifiques, l’action est limpide, vivante, agréable à suivre. J’adore voir les traits de cet artiste, c’est tellement artistique, tellement beau.
Le tome se termine avec le premier annual de la série. James Robinson nous envoie dans le passé avec le Département de l’Étrange ! En pleine sortie de la Seconde Guerre Mondiale, un groupuscule de mystiques est envoyé par le gouvernement américain pour mettre la main sur Hilda Von Haine, une magicienne incroyablement puissante et ayant réussi à fuir l’Allemagne après le fin de la guerre.
Une histoire bien écrite et plaisante qui sert de préambule à la mini-série de la Sorcière Rouge.
Bref, un troisième tome plaisant à lire, mais encore une fois on se demande où cela mène. La réponse est simple, nulle part. Cette équipe est un échec total, sans le moindre intérêt depuis le départ de de Remender.