Hélène
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C'est le titre que j'ai trouvé pour parler de "Une sœur" le dernier roman graphique de Bastien Vivès, auteur/dessinateur déjà récompensé en 2009 du prix de la révélation à Angoulême pour son autre roman graphique, "le goût du chlore", et qui a aussi travaillé avec Balak et Michaël Sanlaville sur le manga Lastman. Mais ce n'est ici qu'une présentation basique que vous pourrez retrouvez sur n'importe qu'elle Wikipédia, je préfère donc parler de ce livre, et de pourquoi vous devez le lire.
Alors que l'histoire débute dans une voiture, en route pour les vacances, il y a déjà une nostalgie qui s'empare de moi, je ne peut ne pas me souvenir des longues heures passée à l'arrière d'une voiture a jouer à Mario Kart avec mon petit frère. Et c'est le point précis de pourquoi ce livre m'a marqué, la nostalgie, ce livre me rappelle instantanément des souvenirs d'été, de sable chaud, de plage et de châteaux de sable et des filles. Dès les dix premières pages, je me suis demandé si ce roman graphique était en partie autobiographique, puis je réalise aujourd'hui que je m'en fiche, et que je préfère ne pas le savoir, car au final, que l'histoire racontée sois vrai ou fausse, cela ne change en rien sa beauté, sa vérité chaude et sa conclusion glacée.
Chaud oui car certain, si je ne les préviens pas, pourrais être choqués par certaines scènes érotiques présentes dans l'ouvrage. Pourtant il suffis de regarder sur Google les différentes œuvres de Vivès pour voir qu'il a dessiné il n'y a pas si longtemps "Les melons de la colère", une bd hérotico-pornographique sur une jeune fille a la poitrine surdimensionnée. Mais pour en revenir à "Une sœur" ces scènes n'en sont en rien gratuite, elle sont placée dans un contexte cohérents, et une ellipse à ces moments là aurais été anéantir la perception du lecteur de l'impact que cette relation a sur ces deux personnages. Après il en va juste de votre sensibilité personnelle.
Je n'ai pas grand chose a dire sur le style graphique de l’œuvre, si ce n'est que c'est extrêmement beau et que l'on reconnais ici la patte de Bastien Vivès.
Pour finir, "Une sœur" est une œuvre qui fait beaucoup de bien à lire, qui laisse un sentiment de bien être un peut triste, qui vous donne envies de passer l'heure à ne rien faire, a repensé à cette aventure pour ne pas perdre ce sentiment, comme quand l'on mange quelque chose de bon et que l'on ne veux surtout pas perdre le goût. Un gout qui vous laisseras songeur, rêveur et amoureux.
Créée
le 5 juin 2017
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