Hélène
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Les demi-utiles pourrait faire un lien de parenté entre Taniguchi et Vivès par l'éther important constituant leurs oeuvres ainsi que leurs polémiques crées autour de la pédophilie.
Les moins dupes se rendent par compte vite compte du flan cuisiné dans leurs histoires de "vie".
Oui parce que c'est souvent tellement "léger" que l'histoire s'est envolée avec le quelconque intérêt qu'on pourrait trouver à l'idée de base de l'impulsion créatrice.
Donc là apparemment c'est trop bien parce qu'une fille de 16 ans accepte de se taper un mec de 13 ans, généralement ce genre d'histoire est balayée d'un regard circonspect passé l'age des deux protagonistes, mais là, non !
Miracle, il y a des gens pour aimer de la pornographie infantile camouflée sous forme de "tranche de vie" à l'heure du dévergondage et de la prostitution universelle, franchement surprenant.
Ils disent que c'est bien car c'est subtil, ils ne parlent pas et baisent quand même, attend mais c'est pas ce genre d'histoire qu'on finit par regretter parce que justement tout était instinct animal et que n'a donc forcément mener vers rien ?
"Il y a aussi ce coté sans retour d'une histoire d'été", ouais j'avoue je regrette souvent les gens avec qui j'ai parlé 3 jours. Bon là on va me dire que c'est plus que ca parce que c'est sa première fois avec quelqu'un qu'il ne croyait pas le faire, j'avoue il en garde un sentiment de réussite hors du commun... lié au sexe avec une inconnue.
Ceux qui aiment ca se sont juste fait appelés leurs instincts impossibles d'adolescent, irréfléchis et profondément incohérent justement lié à l'évolution et l'instabilité liée à celle-ci qui amène à faire des erreurs.
Cette histoire est vue comme belle alors que c'est justement une faute à l'humanité, si quelqu'un aime ca c'est probablement qu'il regrette constamment le temps ou il pouvait aimer tout et n'importe quoi sans être jugé : la frontière entre l'enfant et l'adulte, regardant dans tous les horizons, en espérant, au fond, trouver son chemin un jour malgré son envie intarissable de profiter de la Terre entière.
Ca ne construit rien et c'est justement pour ca qu'ils aiment : le monde s'effondre, ils se font des films constamment, regardent les étoiles dans les yeux des autres, et croit être en connexion avec l'univers.
S'attardant sur des sentiments puissants et accrocheurs parce qu'animaux justement, ils croient que chaque pensée est forcément une intellectualisation et est donc pertinente sans voir le besoin de la replacer dans un schéma.
Dans le paradoxe le plus horrible : la constante éphémérité, vivre par des émotions reliées absolument à rien si ce n'est au néant, c'est un peu comme se construire du sable.
Apprécier chaque grain minuscule et insignifiant alors qu'en plus il est destiné à disparaitre du fait de sa constitution identique à ses congénères mais aussi de l'océan qui le reprend et les rebat sans arrêt. Mais quel est l'intérêt de vivre dans un château de sable sur une plage ?
Tout peut s'effondrer à tout moment car rien n'est posé en nous mêmes justement : éloge de la volatilité de l'existence, une espèce d'hédonisme pseudo-philosophique.
Jamais vu une meilleure manière de ruiner l'âme humaine, l'utiliser comme un estomac et pas les ailes que l'on nous vend depuis des milliers d'années.
L'envol de soi-même a été remplacé par une espèce de bien-être d'obèse morbide par le gavage constant : t'es une oie, t'es le produit, devant juste contribuer aux intérêts de tes producteurs. Parce c'est le reste du monde qui est devenu gratuit depuis qu'on essaie de le rendre le plus automatisé possible.
Tu as été créé par les seigneurs de ta géographie, tu dois maintenant te faire utiliser par eux pour leurs volontés. Plus besoin de te surmonter pour apporter quelque chose autour de toi car tout est déjà débordant. Tu ne vas pas te plaindre quand même ? Tout est disponible si tu restes dans les clous, tu n'as rien à construire par (pour) toi-même, c'est génial non ?
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le 18 nov. 2023
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