For Kandor
Arc punchy convainquant. Malgré son arrivée récente, Bendis se sent à l'aise avec l'utilisation de l'univers DC dans son ensemble et lance d'entrée de jeu son Superman avec un arc grandeur nature où...
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le 4 août 2020
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’arrivée de Brian Michael Bendis a pas mal chamboulé la vie de notre héros iconique de DC Comics. En seulement un tome, Jon a quitté la Terre en compagnie de Jor-El, le père de Superman, accompagné de sa mère, Lois. Voilà Superman seul sur Terre, sa famille qui lui manque énormément. Il subit l’attaque de Rogol Zarr, qui considère les Kryptoniens comme la plus grande menace que puisse porter l’univers. Il révèle d’ailleurs au protecteur de Metropolis être responsable de la destruction de Krypton.
Séparé de sa femme et de son fils, Superman tente tant bien que mal de maintenir sa double vie à flot. Un équilibre ténu qui vacille lorsque la Terre, sa planète d’adoption, se retrouve projetée dans la Zone Fantôme, la prison interdimensionnelle créée sur Krypton, son monde natal, afin de maintenir en captivité les plus grandes menaces de l’Univers ! Secondé par une Ligue de Justice malheureusement dépassée, Superman va devoir trouver un moyen de ramener la Terre dans sa véritable dimension.
Clark Kent : Superman ou la nouvelle série qui rassemble les épisodes consacrés au premier des super-héros écrits par Brian Michael Bendis (Ultimate Spider-Man, New Avengers). Le scénariste reconnu pour son sens des dialogues et sa narration faite de coups de théâtre dans ses travaux chez Marvel ou en creator owned (Torso, Jinx) retrouve le dessinateur Ivan Reis (Aquaman) pour un nouveau chapitre dans la vie de l’Homme d’Acier.
(Contient les épisodes Superman #1 à 6)
Un être vous manque et tout est dépeuplé. Superman découvre à quel point cette expression terrienne est pleine de sens. L’absence de Lois et Jon est très douloureuse pour Superman. Le pire c’est le fait d’être dans l’incapacité de savoir où il se trouve, ou de leur parler, qui est sans aucun doute le plus insupportable.
Ce premier tome (bon qui est le second, mais comme le premier était le tome #0) est la suite direct du premier. Superman est seul, il protège Metropolis, ses mais de la Justice League veulent le soutenir ou lui demander de l’aide. Bref, il essaie de vaquer à ses activités habituelles, à son quotidien. Soudain, il sent que quelque chose se passe, il reconnaît cette étrange sensation qui le frappe, qui empeste dans l’air. La Terre a été envoyée dans la Zone Fantôme !
Zone Fantôme où beaucoup d’ennemis de Superman sont enfermés. Dont un, récemment, très récemment, et particulièrement dangereux, Rogol Zarr !!
Soyons honnête, l’histoire se résume à cela. Oui il se passe des choses bien entendu, des alliances sont faites, Brian Michael Bendis nous explique rapidement le pourquoi du comment, mais très franchement, tout cela est très « gadget », l’essence même de ce tome est d’être un énorme blockbuster bourré d’action et de combats ! De la bonne grosse baston pleine de testostérone.
Néanmoins, Bendis travaille un peu son personnage, plus le « côté » Clark que Superman. Principalement avec ce sentiment de solitude. C’est assez intéressant, touchant même par moment. J’aime aussi ces mots d’agacement, du quotidien qu’il peut avoir, qui montre qu’il est comme nous. Surtout vis-à-vis de Batman. Mais ces moments intéressants disparaissent dès lors que la Terre disparaît de l’espace.
De nombreux personnages apparaissent pour faire un petit clin d’œil dans ces épisodes. Certes, c’est du pur fan service, mais c’est toujours sympa. J’adore le court combat de Nuclear Man. J’ai rigolé sur le passage avec Adam Strange qui découvre que la planète a disparu. De petits moments, le temps de quelques cases, mais des des personnages qui ont plus d’impact sur moi en quelques case que Rogol Zarr sur toute une histoire.
Si ce nouveau venu, pouvait donner l’impression, dans le tome #0 d’un quelconque intérêt, ce dernier s’estompe très vite ici. Rogol Zarr n’est qu’une brute qui tape, tape et tape. Un mauvais pastiche intelligent de Doomsday. Sauf que Doomsday avait un intérêt narrative important et impactant. Ici, Rogol Zarr n’apporte strictement rien et est un simple méchant lambda de base.
Graphiquement, c’est une claque monstrueuse !! Ivan Reis nous propose des planches MA-GNI-FI-QUES ! C’est un régal visuel assez époustouflant. Des batailles de dingues, une foule de détails, des personnages charismatiques, un action qui nous enserre la gorge, c’est assez fou. Vraiment le gros point positif de ce tome.
Bref, je ne suis pas encore convaincu par ce que propose Bendis. Certes ce n’est que le début. Certes il y a des choses intéressantes. Mais on reste sur du gros blockbuster pas vraiment fin. A voir sur la durée. Et puis, ce cliff de fin, me laisse perplexe.
Créée
le 23 mars 2022
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