Classique
Un vampire de 700 ans, un monde post apocalyptique, une alliance d'immortels... Une recette vue et revue dans l'univers du manga. Et n'oublions pas le jeune héros candide qui ne pense qu'à être...
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le 11 nov. 2014
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Je suis particulièrement fan de tous ce que fait Ken Akamatsu, ses mangas sont toujours drôles, étonnants et surtout ses oeuvres comptes parmi les incontournables du genre "harem".
De toutes c'est Negima que j'ai le plus aimé et pas qu'un peu, le manga est même dans mon top 5 personnel. J'ai vraiment adoré Negima car l'auteur avait su prouver qu'il n'était pas seulement bon pour dessiner des scènes de bain mais aussi du Nekketsu bonne facture bien badasse !
Donc logiquement, bien évidemment que j'avais hâte de lire ce qui se dessine comme une suite "spirituelle" de Negima. Je m'étais juré de finir celui là avant de me lancer dans UQ holder et c'est ce que je me suis dépêché de faire...et tellement j'en redemandais encore je me suis littéralement jeté sur les scans jusqu'à rattrapé le rythme de parution au bout d'une semaine à peine.
Pour Introduire comme il se doit, UQ holder c'est un manga de Ken Akamatsu (Love Hina, Negima...) publié dans le Weekly Shonen Magazine de Kodansha (comme les précédentes oeuvres du mangaka) depuis Août 2013, le manga compte à l'heure actuelle 10 tomes et environ 120 chapitres publiés. Il était évident que je nourrissais la plus grande curiosité mêlée à l'impatience pour se manga et après avoir tout lu qu'est ce j'en ai pensé finalement ? ..... Eh ben beaucoup de chose à en dire, bon, chose logique, Negima étant un des mangas phares avec lesquels j'ai "grandi" en tant qu'Otaku, malheureusement, jamais UQ holder ne surpassera Negima à mes yeux.
Pour l'histoire, elle prend place dans le même univers que Negima mais 80 ans après les aventures de Negi et des élèves de la 3ème A de Mahora. Désormais le monde magique à été sauvé et l'existence de la magie à été révélée au monde. Monde dans lequel vit le jeune Tôt dont le rêve et de partir de son petit village pour aller vivre de grandes aventures à la capitale et monter en haut de la grande tour mystérieuse de "Néo Tokyo" . Malheureusement ce ne sera pas chose possible tant qu'il n'aura pas vaincu sa jolie tutrice blonde du nom de Yukihime. Cette dernière se révèle être un vampire et qui plus est Evangéline McDowell (ancienne élève de la 3ème A). Un jour, alors que les 2 furent mortellement blessés par un ennemi en voulant à la vie de Yukihime, cette dernière transforme alors Tôta en vampire puis, une fois sauvé le conduit dans l'organisation d'immortels qu'elle à elle même fondée: UQ holder. Voilà pour le pitch de départ. Qu'il est bon de retourner dans cet univers plein de magie qui nous est familier et encore si mystérieux pourtant car l'auteur à préciser à la fin de son précédent manga que pour en explorer les moindres secrets il faudrait presque 100 volumes^^.
Akamatsu joue habilement sur la nostalgie de ses lecteurs en plus de démontrer encore une fois une bonne maîtrise des codes du shonen d'aventure. Alors, avant de continuer, je vous préviens, je serais beaucoup amené à faire la comparaison avec Negima alors gare aux spoilers si vous n'êtes pas à jour dans le manga. Pour l'aspect global les fans seront comblés, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le charme des aventures du petit magister: des scènes de bain, de l'humour, des combats, de la magie...on retrouve une saveur qu'on avait oublié et ça fait plaisir.
L'histoire en elle même est sympa, la nostalgie nous pousse immédiatement à suivre l'intrigue. Malheureusement le début est un peu trop mollasson à mon goût et le cadre est trop classique. Autant j'avais souligné dans ma critique sur Negima le devenir "classique" au file du temps mais celui là avait duré 9 ans. Pour UQ holder démarré en 2013, on retrouve un bon nombre de codes bien clichés: un jeune garçon qui se lance à la ville pour y vivre de grandes aventures, qui intègre une organisation spéciale et effectue pour elle un tas de missions. Akamatsu nous ressort un peu du commerciale sur ce coup, un peu dommage. heureusement, passé les 20 premiers chapitres ça commence à devenir vraiment intéressant et les liens avec l'oeuvre précédente commencent à être amorcés. De plus, contrairement à beaucoup de lecteurs qui disent que c'est mieux car il n'y a plus ce côté school life, perso c'est l'inverse, je trouve que ça enlève quelque chose.
On reconnais bien la pâte graphique d'Akamatsu sur le dessin qui s'est encore amélioré avec le passage au numérique. Idem pour les personnages qui ont des bouilles typiques. Un peu trop typiques d'ailleurs, mignon et attachants quand même mais trop clichés, ils ne nous surprennent pas.
D'ailleurs contrairement à Negima, je trouve les scènes de ecchi moins drôles, (genre tout le tome 10 est consacré à ça). Après Akamatsu est malin et ici, utilise ses personnages pour parler de l'immortalité qu'il traite plutôt sous un angle comique (le temps étant un thème récurrent dans les oeuvres du mangaka).
Ce qui est particulièrement chouette c'est que l'auteur réutilise plusieurs personnages de Negima, bien sur Evangeline mais pas que,
plusieurs élèves de la 3ème A notamment Mana, Chachamaru, Ayaka, Sayo et Zazie ainsi que Fate Averruncus, le rivale et ami de Negi.
Et qu'est ce qu'il est bon de revoir des visages connus, ça fait super plaisir, ça nous donne l'occasion de voir ce que sont devenu les membres de l'Ala Alba qui deviennent les mentors de nos héros.
Chose très importante aussi, c'est le fait qu'Akamatsu ces derniers temps commence à répondre aux questions laissées en suspend à la fin de Negima, genre
On connais les raisons pour lesquelles Nagi était devenu le magicien du commencement.
C'est rassurant car ça nous montre que l'auteur n'invente pas son récit au fur et à mesure et avais déjà à l'époque fait les ponts entre les 2 oeuvres.
Donc, UQ holder possède à coup sur les mêmes qualités que son grand frère, mais malheureusement aussi pas mal de défauts, c'est un manga imparfait mais qui remplit à sa mission première de divertir. Mais encore une fois pour moi il n'arrive pas à la cheville de Negima. 13,5/20
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Créée
le 7 mai 2016
Critique lue 2K fois
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le 11 nov. 2014
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