Mort gâchée
On dit souvent que Walking Dead tourne en rond, n'a plus rien n’a raconté et c'est vrai, qu'après 28 tomes cela ce fait sentir, effectivement à part de nouvelles communautés (le prochain arc) pas...
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le 3 nov. 2017
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Comics de Robert Kirkman, Cliff Rathburn, Stefano Gaudiano et Charlie Adlard (2017)
On dit souvent que Walking Dead tourne en rond, n'a plus rien n’a raconté et c'est vrai, qu'après 28 tomes cela ce fait sentir, effectivement à part de nouvelles communautés (le prochain arc) pas beaucoup d'autre retournement de situation à raconter même si Kirkman a toujours apporté des nouveautés, des différences qui empêche Walking Dead d'être comme la série.
Ce que je reproche vraiment c'est : la présence de personnage qui semble immortel et pour lesquels on n’a plus du tout peur (Michonne, Andréa), l'absence des Zombies comme menaces crédibles et le manque de mort marquante depuis un moment.
Attention ça va divulgâcher !!
Il semble que l'auteur m'a entendu ou plutôt que je n'étais pas le seul à faire ces remarques, car on dirait que ce tome est une réponse à ces critiques. Un personnage extrêmement marquant meurt, d'une mort vaine et anti-épique, par la morsure d'un Zombie. Alors pourquoi je suis quand même déçu ? Pourquoi en tournant les pages en voyant l'agonie d'un de mes personnages favoris j'étais plein d'indifférence ?
Après avoir dormi dessus, j'ai compris. Il suffit de comparer avec les autres morts marquantes de Walking Dead. Quelle est la différence entre les morts des deux femmes de Rick ? Que ce soit Lori ou Abraham ou tant d'autres personnages : elles sont injustes, inattendues et soudaines. Les personnages meurent de façon horrible ou vaine en 3 cases, et on tourne la page comme nos héros continuent l'aventure sans avoir le temps de faire le deuil. Pour Andréa cela se voit que l'auteur l'adore et cela l'empêche de lui donner une fin horrible, elle aurait pu mourir en échouant à sauver Eugène et en se faisant dévorer vivante de façon crade pour rien. Mais non on assiste à son agonie sur 30 pages. En plus, on s'y attendait parce que cela faisait longtemps qu'on n’avait pas eu de mort importante.
Le reste de l'album n'est pas non plus inoubliable, je pensais que les sauveurs allaient profiter de la faiblesse du groupe pour les chasser de la ville, non ils viennent pour proclamer une indépendance qu'ils ont déjà. Et c'est assez risible de venir en disant qu'ils en ont marre d'aider Rick et 3 pages plus loin aider à reconstruire en apprenant la mort d'Andréa.
Ce qui n'est pas aidé par la volonté de l'auteur d'accorder sa rédemption à Negan, on lui invente une histoire tragique, on lui écrit des scènes dramatique sur son ex-femme, bref on l'humanise. Mais justement si j'aimais Negan avant c'était justement son côté unidimensionnel, "je n'ai aucune morale et aucune attache", son côté je me prends vraiment pour un sauveur, mais j'aime tellement être un salop. Là Negan va devenir un membre du groupe parmi tant d'autres qui n'aura que son langage grossier pour lui.
Espérons que les chuchoteurs ont un dernier as dans leurs manches pour rattraper tout cela avant le prochain arc.
En somme, Walking Dead prouve qu'il est encore prêt à nous surprendre, mais malheureusement cela ne marche plus comme avant et cela sonne comme un beau gâchis.
Créée
le 3 nov. 2017
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