Bon, ayant été obligé, par un de mes enfants, de me lancer dans le Venom de Donny Cates, je me suis empressé par la suite, de terminer le run de Mike Costa qui a vu le symbiote retourner à son porteur emblématique, Eddie Brock. Une série qui ne m’a pas convaincu sur le premier tome, trouvant notamment toute la partie avec Lee Price assez ennuyeuse. La suite n’étant pas forcément mieux, malgré le retour du duo emblématique. Espérons que la suite et fin soit un peu plus passionnante, parce que voir le retour de Venom sur les épaules de Brock n’est pas suffisant à faire une bonne intrigue.
Eddie Brock et le symbiote extraterrestre sont de nouveau réuni. Le véritable Venom est donc de retour dans les rues de New York, où il doit faire face à de nombreux ennemis comme Kraven le Chasseur, Spider-Woman ou le Scorpion. Cependant, il semblerait que le symbiote, assoiffée de sang et incontrôlable, représente la plus grande menace pour Eddie…
Ce volume rassemble les derniers épisodes du cycle de Mike Costa sur Venom, illustrés par Mark Bagley (Absolute Carnage), ainsi que la saga Venom Inc., orchestrée par Dan Slott (Fantastic Four) et Ryan Stegman (Absolute Carnage).
(Contient les épisodes Venom (2017) #155 à 161, #164 et 165, Amazing Spider-Man/Venom : Venom Inc. Alpha (2018) #1, Amazing Spider-Man (2015) #792 et 793 et Amazing Spider-Man/Venom : Venom Inc. Omega (2018) #1)
Pour ce second et dernier tome des aventures de Venom par Mike Costa, nous avons le droit à trois intrigues, dont une assez importante, avec Venom Inc.
Nous commençons par la suite des aventures avec les dinosaures vivants sous les égouts. Leur existence est révélée au grand jour et ils deviennent dès lors la cible de Kraven le Chasseur, désireux de remplir son tableau de chasse avec les têtes de ces nombreuses créatures. C’est tout naturellement que ces pauvres créatures viennent demander de l’aide au sauveur, à leur sauveur, à savoir Venom.
Dans Venom Inc, nous avons le droit à une grande réunion de personnages. Venom est de plus en plus bizarre, voir incontrôlable. Il se retrouve tiraillé entre Eddie Brock et Flash Thomspon, deux hôtes qui ont un impact indéniable sur le symbiote. Les deux hommes se disputent Venom, tandis que dans le même temps, Lee Price parvient à s’évader de prison et à mettre la main sur le symbiote de Mania.
Il va avoir une utilisation assez particulière du symbiote, contaminant de nombreuses personnes, désireux de mettre la main sur le territoire de la Chatte Noire, voir encore davantage. Il arrive rapidement à s’étendre, à faire des dégâts. Il faudra l’alliance de Venom, Anti-Venom et la Chatte Noire avec Spider-Man pour tenter de stopper Maniac, Lee Price.
Une intrigue assez plaisante, qui multiplie les rebondissements et les surprises. Une histoire où l’on ne se prend pas la tête, où l’action et les scènes de combats défilent à grande vitesse. La synergie entre Peter, Eddie et Flash est assez savoureuse. Mais si l’histoire est sympa, elle pourrait se résumer en quelques mots, et on a toujours une impression de surenchère.
Enfin, le tome, et la série, se termine avec les explications, enfin sur ce qu’il arrive à Venom. Pourquoi est-ce qu’il agit de la sorte ? Pourquoi Eddie a tant de mal à le contrôler ? Pas sût que ce dernier soit prêt à ce qu’il va apprendre. D’ailleurs, le lecteur non plus. En tout cas, moi je n’étais pas prêt. Et très franchement, je ne vois vraiment pas l’intérêt de cette histoire. Il y avait des dizaines, des centaines d’autres explications à donner pour expliquer le pourquoi du comment.
Histoire de faire passer la pilule, on nous balance Spider-Woman, histoire d’attendrir un peu tout cela.
Graphiquement, on retrouve principalement Mark Bagley et Ryan Stegman. Le premier propose des dessins incroyables, comme toujours. L’artiste est indissociable de tout l’univers du Tisseur. C’est toujours très vivant, très beau. Quand à Ryan Stegman, c’est toujours aussi nerveux. Je suis moins fan. Même si son travail sur le symbiote est assez bluffant.
Bref, un second tome beaucoup plus intéressant que le premier, cependant, la seule chose que je retiens de ce court run de Mike Costa, c’est que tout cela est très dispensable. Clairement pas le run à attaquer si on veut se relancer dans le personnage.