J’ai beaucoup aimé les choses faites sur Venom avec Flash Thompson. Surtout à partir du moment où Rick Remender est arrivé sur le titre. J’ai un peu décroché quand le personnage est parti dans l’espace avec les Gardiens, chose complètement inutile. Hormis peut-être pour la partie sur les origines des symbiotes.


Lee Price est un ancien ranger, déclaré invalide depuis la dernière guerre à laquelle il a participé. Pour surmonter ses difficultés financières, il accepte de travailler pour la société Alchemax qui le charge de jouer les gardes du corps lors d’un deal. L’échange tourne court et, alors que Lee semble bien mal embarqué, le symbiote Venom apparaît et se jette sur lui. Débute ainsi une association pour le moins fructueuse entre un parasite désirant un hôte à sa mesure et un homme en quête de vengeance.
Le scénariste Mike Costa (World of Warcraft) et le dessinateur Gerardo Sandoval (X-Men) conjuguent leurs talents dans cette nouvelle série mettant en scène l’un des adversaires les plus redoutables de Spider-Man.
(Contient les épisodes Venom (2016) #1 à 6 et #150 à 154)


Bon, en entamant ce tome, je réalise qu’il me manque un élément important, sur le pourquoi du comment Flash Thompson n’est plus Venom. Mais passons.


Nous découvrons Lee Price, un ancien militaire, qui cherche à gagner sa vie. Pour un ancien ranger comme lui, il n’y a malheureusement pas de nombreux postes qui s’offrent à lui. Il se retrouve donc porte-flingue pour un emploi proposé par Mac Gargan, pour le compte de Black Cat. Il se retrouve face aux hommes de Tombstone et la première mission part rapidement en sucette avec l’apparition de symbiote Venom !


Ce dernier se cherche désespérément un nouvel hôte et il jette son dévolu sur Lee ! Grâce à son incroyable force de volonté, il parvient à prendre le dessus sur Venom et tue de nombreuses personnes. Malgré les supplications du symbiote. Lee ne veut pas que son imprégnation se sache, il ne doit y avoir aucun témoin.


Surtout, il compte profiter de ces nouveaux pouvoirs pour rapidement grimper les échelons auprès de Black Cat. Bien entendu, les choses vont être beaucoup plus compliquées. Notamment à cause de Mac Gargan mais également d’un agent du FBI, l’agent Bagman.


De retour sur Terre depuis peu, et déjà Venom est un problème ! C’est le chaos autour de Lee Price, qui se retrouve au cœur de nombreux problèmes. Le FBI décide donc de faire intervenir une unité anti-symbiote, dans lequel nous retrouvons Eddie Brock, le porteur emblématique du symbiote.


Avec l’aide de Spider-Man, Eddie Brock, va récupéré son symbiote…


Un tome très long, et dans lequel je n’ai pas du tout réussi à rentrer. Le personnage de Lee Price sert de bouche-trou entre Flash Thompson et Eddie Brock. Il n’est là que pour combler un trou, pour faire durer le suspense avant de revenir aux fondamentaux. Le personnage n’est pas intéressant, n’apporte rien, ne sert à rien, et l’intrigue autour de lui n’est pas immersive. Le temps que l’on assimile tout cela, Eddie est là !


Bon, si, il faut reconnaître, que cette petite pause « Lee Price » permet à Mike Costa de nous montrer, nous expliquer, que quelque chose cloche chez Venom. Le symbiote rentre dans une sorte de quête intérieure assez importante. Le retour auprès d’Eddie ne peut qu’être bénéfique, en théorie du moins…


D’autant que Eddie va rechercher de l’aide pour le symbiote auprès d’Alchemax, mais comme le dit le proverbe, on a rien sans rien...


Graphiquement, le gros du tome est signé Gerardo Sandoval. C’est violent, c’est brutal, c’est monstrueux, c’est bourré de testostérones ! C’est tout ce qu’il faut pour un titre comme Venom. Mais c’est tout ce que je n’aime pas. Les détails sont oubliés pour le tape-à-l’œil, c’est trop nerveux, trop exagéré, trop à l’outrance. Ce n’est pas moche, loin de là, mais je ne suis pas friand de ce style.


Bref, un tome à l’introduction bien trop longue. Toute la partie sur Lee Price aurait parfaitement pu tenir en quelques pages d’un chapitre et que l’on se retrouve de suite avec le réel intérêt de cette nouvelle série, le retour de Eddie Brock. J’espère que le second tome sera plus intéressant.

Romain_Bouvet
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le 11 avr. 2022

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Romain Bouvet

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