Las de faire la guerre, le dernier Méta-Baron médite au sein de son méta-bunker. Tonto se désole de l'absence spirituelle de son maître quand un jour...
Le techno-pape, véritable boursouflure égocentrique situé à la tête de l'empire Techno techno, a des visions de grandeur et de pouvoir, ce pouvoir qu'il tire de l’exploration de la denrée la plus exceptionnelle de la galaxie, l'épyphite.
Un nouveau conflit va alors se développer entre le guerrier le plus puissant de l'univers et l'organisation la plus hégémonique qui soit.
Le scénario apparaît relativement classique. Si les personnages principaux sont des monstres dénués d'empathie, des créatures habitées par la peur ou par la haine, l'ambiance dégagée est plus violente encore que par le passé, dans les précédents opus de la geste des Méta-barons. Tous les moyens sont valables pour menacer la suprématie du méta-baron.
Si l'histoire ne brille pas son originalité, en dépit d'une réelle parenté avec les créations précédentes, c'est bien le dessin qui tire l'oeuvre vers le haut. Les illustrations s'avèrent de toute beauté, que ce soit au niveau des anatomies, des vaisseaux ou bien encore des architectures. Valentin Séchet maîtrise son crayon mais il se révèle tout aussi brillant dans l'utilisation du pinceau. En effet, ses couleurs mettent en valeur son dessin pour un résultat final éblouissant. Certaines planches, dans un style de couleur directe matinée d'effets numériques, ne pourront que satisfaire le lecteur exigeant.
Avec de telles illustrations et un scénario qui semble monter en puissance, la découverte du tome suivant apparaît comme une méta-évidence...