Le gag est dur, ciselé et donne des claques dans la gueule. Présent généralement dans la dernière case, on s'y attend pas et y a plaisir un peu vicelard à rigoler de cette vulgarité, cette méchanceté humaine.
Mais ce n'est pas un humour à la South Park, c'est plus mélancolique (si si)
Car si on enlève, le gras, la couenne, on s'en rend compte que Wilson est juste, un personnage humain qui cherche à sa manière sa place, son but, son oeuvre. Et la tendresse transparait bordel.
Le cinéma américain avait "Bad Santa", la littérature "La conjuration des imbécile", avec "Wilson", la BD américaine a un nouveau gentil connard.