Un film facile.
Un film à l'américaine.
Attention alerte tsunami - de bon sentiments annoncés.
Pourtant c'est un film qui se regarde, surtout quand on sait que c'est basé sur une histoire vraie !
Le pitch :
Ken Carter, ancien champion de basket au lycée Richmond, décide de retourner dans son ancienne école pour entrainer l'équipe de basket. Il apprendra à ces jeunes un peu perdu et désœuvrés, le gout de la victoire et à devenir des hommes. (J'avais prévenu que c'était un film à l'américaine).
Le film se regarde par les valeurs qu'ils prônent (gout de la victoire, de l'effort, du respect des autres) et parce qu'il constitue une bonne photographie de l'envers du décor des lycées américains de second zone (loin des clichés des sitcoms des années 90 tels que Beverly Hills, Parker Lewis ou Sauvé par le Gong). Des lycées où la majorité des élèves n'auront quasiment aucune chance d'intégrer l'université.
A noter egalement une belle interprétation de Samuel Jackson en coach Carter et mention spéciale pour la découverte du poème "Our deepest fear" dont voici un extrait :
"Notre peur la plus profonde n'est pas d'être inapte notre peur la plus profonde est d'avoir un pouvoir extrêmement puissant. C'est notre propre lumière et non notre noirceur qui nous effraye le plus. Nous déprécier ne servira jamais le monde et ce n'est pas une attitude éclairée de se faire plus petit qu'on est en espérant rassurer les gens qui nous entoure. Nous sommes tous conçus pour briller comme les enfants. Cette gloire n'est pas dans quelques uns, elle est en nous et si nous laissons notre lumière briller nous donnons inconsciemment aux autres la permission que leurs lumières brillent. Si nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence suffit alors à libérer les autres."