Samuel L.Jackson joue un entraineur d'une équipe de basket au lycée, à Richmond, et ses méthodes ont de quoi désarçonner. Il ne supporte pas qu'on le remette en cause, il punit régulièrement ses joueurs de pompes et suicides à faire si on se rebelle contre lui, il ne tolère pas le moindre le moindre retard, et ses résultats vont payer parce son équipe va être la meilleure de l'état. en Virginie. Seulement, pour ce coach, Ken Carter, ses joueurs doivent être non seulement bons sur le terrain, mais aussi dans leurs études, et comme ça coince à ce niveau-là, il va fermer le gymnase où ils s'entrainaient, et annuler leurs matches, jusqu'à ce qu'ils aient de bonnes notes, ce qui va provoquer l'ire des familles.
Tiré d'une histoire vraie, j'ai retrouvé dans Coach Carter plusieurs points communs avec Friday Night Lights, situé à la même période, dans le sens où l'entraineur est un gros dur, mais qui a le coeur sur la main pour ses joueurs, n'hésitant à pas être dérangé chez lui si ceux-ci ont des problèmes. Et il faut dire que Samuel L.Jackson est tout à fait bon dans le rôle, car quand il s'énerve, il ne le fait pas à moitié. D'ailleurs, si la grande majorité des jeunes (me) sont inconnus, on y trouve un certain Channing Tatum dont ce fut le premier rôle au cinéma.
C'est clairement une histoire à l'américaine, fait d'abnégations et de courage, mais qui marche suffisamment bien, malgré sa longueur un peu excessive (près de 2h15), et que le réalisateur a fait le choix judicieux de ne pas privilégier les matchs de basket mais les à-côtés, les entrainements, la vie des joueurs... D'ailleurs, le film est réalisé par Thomas Carter, mais il n'a rien à voir avec cette histoire vraie.