- Le révérend William Stryker lance une croisade anti-mutants et capture le Professeur X pour le manipuler et attaquer l'esprit des mutants. Les X-Men doivent alors s'allier à leur ennemi Magnéto pour combattre Stryker.
On est en 1982 et le thème dépeint dans ce comics résonne encore beaucoup actuellement.
Dieu crée, l'homme détruit est un livre assez court mais qui apporte beaucoup dans l'univers X-Men. Là où jusqu'à présent ils ne se contentaient que d'affronter des ennemis mutants cherchant à détruire l'humanité ou la gouverner, ici on va amorcer un virage serré sur les prochains ennemis des mutants : l'humanité.
C'est ce comics qui va permettre de rajouter beaucoup plus de violence dans l'univers X-Men, il va déboucher sur Le Massacre Mutant, Genosha ou encore Days of Futur Past.
Là où l'antagoniste numéro sera l'homme apeuré, raciste et n'acceptant pas la différence.
Dès les premières pages de ce livre, Chris Claremont va frapper fort, avec la mort de deux enfants mutants ET noirs.
C'est ça qui est le plus intéressant. Il n'hésite pas et a le courage en 82 de mettre à l'écrit, pour une large audience, le racisme ambiant.
Brent Anderson n'est pas en reste et permet d'accompagner parfaitement le récit de Claremont, avec des images choque et violente. Son trait particulier va être anxiogène sur certaine planches, et ce comics va marquer grâce à ça.
Singer va d'ailleurs utiliser Striker et son équipe de chasseurs de mutants pour son X-Men 2 bien des années après, et même si il ne réutilisera que les grandes lignes de ce récit, il aura parfaitement compris le message derrière ce livre.
A une époque où les racisés continuent à subir régulièrement la conneries humaine, mettre ce comics en parallèle n'est pas inintéressant.