C'est le baisser de rideau définitif pour Yuna et sa charmante pension au bout de ce 24e tome et on ne va pas se mentir, il était peut-être temps que ça se termine. Avec un casting ne cessant de croître au fil de l'intrigue, la série s'est transformée en un joyeux bazar. Pour le lecteur, ça devenait un peu compliqué de s'y retrouver dans ce maelstrom de guerre entre Oni et autres divinités du folklore jap'. Depuis les excellents tome 15 & 16, la série alterne l'ecchi flirtant avec les limites (le tome 17 a été momentanément retiré d'Amazon à cause sa couverture) et rebondissements confus, au point qu'une relecture est nécessaire pour tout comprendre.
Néanmoins, Miura ne perd pas de vu la destiné de son héroïne principale et vu son propos tragique, on se demande quelle conclusion il va lui amener. Je ne spoilerai rien mais je m'attendais à un final plus loufoque. L'humour y est quasiment absent, laissant grande place au romantisme. Avec Miura, on ne badine pas avec l'amour. Il faut attendre de lire l'histoire bonus pour voir la licence retrouver ses habitudes. Il faut savoir que cet ultime tome est structuré en 3 parties: la conclusion finale, l'histoire bonus (votée par les lecteurs) et le devenir futur de tout le casting après le dénouement de fin, sous forme textuelle. On y trouve de tout: des fins classiques voires comiques et d'autres amères et un peu en queue de poisson. On peut être déçu par le traitement inégal des autres prétendantes de Kogarashi (pauvres Chisaki et Sagiri) mais bon, la star c'est Yuna et l'auteur nous l'a rappelé pour de bon dans ce final convenable mais manquant de folie, vu l'historique délirant de cette série.

Flikvictor
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le 6 févr. 2022

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