On trouve de tout dans ce James Bond, du bon... :
- Scène d'ouverture grandiose en plan-séquence : √
- Jeunes femmes en détresse qui ne veulent pas être secourues mais finalement pourquoi pas : √
- Voitures chics et classes, qui font vrouuum, paf et plouf : √
- Voyages aux quatre coins du monde : √
- Humour "proche de la vraie vie", genre le papy qui gêne au milieu de la circulation lors d'une course poursuite : √
- Ralph Fiennes dans un rôle de gentil : √
... et du moins bon :
- Temporalité déboussolante (surtout quand on traverse le globe en 5 minutes) : √
- Sensation d'avoir déjà vu les mêmes courses poursuites dans les précédents films : √
- Homme de main très fort, très méchant et très peu bavard : √
- Mise en scène (dans le film) alambiquée, genre je te mets des flèches et des photos pour t'indiquer le chemin, et je me complique la vie pour rien : √
- James Bond se rendant volontairement dans l'antre du méchant en mode "j'ai zéro plan, ça va bien se passer" : √
- Élément scénaristique douteux, genre Bond aurait dû perdre la mémoire mais finalement non : √
- Psychologie du méchant développée en 2 phrases et c'est plié : √
- James Bond girl en mode "vous ne m'approcherez jamais monsieur Bond" puis 2 secondes plus tard : "oh oui James prends-moi dans tes bras" : √
Bref, du pur James Bond, très bien filmé et orchestré. Ce qui ne répond pas forcément à mes attentes de spectatrice en mal d’originalité. Je suis restée sur ma faim, alors que le film a posé LA question qui brûle les lèvres, surtout après les révélations "familiales" sur la vie de Bond : pourquoi celui-ci est-il devenu un agent secret / tueur ?
"James Bond will return", avec les réponses à cette question je l'espère.