Quand D’leh, homme préhistorique, voit son amoureuse (et tout son clan, accessoirement) kidnappée par une tribu monstrueuse pour faire d’elle une esclave, il va rassembler toutes les tribus du désert et marcher sur la cité en construction des ravisseurs.
Prenant place 10000 ans avant notre ère, ce film réalisé par Roland Emmerich n’a pas pour vocation d’être réaliste. C’est plus une légende, fantasmant cette époque sauvage en la mélangeant à des prophéties, des mythes. L’histoire est très simple, et rappelle beaucoup Apocalypto, mais avec des enjeux plus grandioses. 10000 est un déluge d’effets spéciaux, recréant des environnements immenses et des bêtes préhistoriques colossales.
Sans aller pousser dans le chef-d’œuvre, c’est un divertissement plus que correct, avec une lecture sous-jacente renvoyant à la création de l’Amérique, et ce peuple provenant d’au-delà des eaux, se créant une légion d’esclave chez les peuples noirs pour le ramener chez eux et construire la pyramide en deux parties du billet de 1 dollar.