Monstre intraterrestre
Le principal intérêt de 10 Cloverfield Lane réside évidemment dans cette perspective d’extrapolation de l’univers du film d’origine de Matt Rieves, ayant connu son petit succès en 2008,...
le 17 mars 2016
109 j'aime
7
On dit à raison que chacun de nous juge une personne qui nous est inconnue sur les premières minutes de la rencontre. Ce moment décisif marquera la relation pendant un long moment.
Il en va de même pour un film. Et 10 Cloverfield Lane démarre extrêmement bien porté par un excellent John Goodman et une Mary Elisabeth Winstead qui n'est pas en reste.
L'interrogation s'installe, s'agit-il d'un thriller et cette jeune fille serait dès lors kidnappée par un gros dégueulasse près à assouvir ses pulsions ? Ou ce dernier est dans la raison, et nous serions donc dans un films post apocalyptique ? Huis-clos bien conçu, le film ne tient dès lors plus que par sa mise en scène, ses acteurs et cette question. On cherche des indices dans les dialogues et le visuel nous permettant d'enlever l'interrogation.
Le film est dès lors agréable à suivre jusqu'à cette révélation qui gâche tout car si les premières minutes sont importantes, la dernière image que vous laissez l'est tout autant. Ensuite vous lisez le nom du producteur, que vous appréciez pourtant mais qui comme tous a le droit à l'erreur, et relisez le titre et là vous comprenez tout. Et là vous vous dites que si c'est bien le réalisateur qui cloturera la nouvelle saison de la série Black Mirror et bien c'est plutôt mal parti.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Aujourd'hui on apprend : le huis-clos, Films découverts en 2016 et Les meilleurs films de 2016
Créée
le 20 août 2016
Critique lue 671 fois
5 j'aime
D'autres avis sur 10 Cloverfield Lane
Le principal intérêt de 10 Cloverfield Lane réside évidemment dans cette perspective d’extrapolation de l’univers du film d’origine de Matt Rieves, ayant connu son petit succès en 2008,...
le 17 mars 2016
109 j'aime
7
Inutile de tourner autour du pot pour vous dire que ce 10 Cloverfield Lane laisse, après la séance, un sentiment mitigé. Je ne regrette pourtant pas mon argent. Mais le film est symptomatique d'une...
le 16 mars 2016
98 j'aime
12
(Regorge de spoils) Howard est un mec prévoyant. Genre Curtis, voyez, le gars de Take Shelter : on sait jamais, des fois que, un appart en sous-sol, ça peut aider. Provisions, filtration de l’air,...
le 8 juin 2016
74 j'aime
18
Du même critique
Adorateurs des films d'actions avec un héros surhumain à la Bruce Willis et consorts, adorateurs des films où on ne vous laisse aucune liberté de penser. "Si on te gifle la joue droite, file lui une...
Par
le 11 juin 2012
37 j'aime
11
La Nuit du chasseur est un film que j'ai découvert par hasard quand je trainais dans la bibliothèque-médiathèque de ma petite ville natale, en Belgique, j'avais 17 ans. Ce film j'en suis directement...
Par
le 1 mars 2012
35 j'aime
13
Cher Jean Renoir, Nous avons passé d'agréables moments ensemble et je m'en souviens comme si c'était hier. C'est donc avec beaucoup de peine, et comprenez bien que je le regrette, que je viens à vous...
Par
le 28 déc. 2011
32 j'aime
57