Critique de 10, rue Frederick par peppinacoop
Quand on aime Gary il est difficile de critiquer ,là on ne peut pas dire ,c'est une belle histoire d'amour ,rien à voir avec Ariane .Tout en émotion .
Par
le 19 janv. 2017
1 j'aime
Une famille se réunit à la mort du pater, et celui qui passait pour un modèle aux yeux de tous cachait en fait beaucoup de failles, plus particulièrement durant les cinq dernières années.
Inédit en salles françaises, 10 rue Frederick est un des derniers films de Gary Cooper, lequel est formidable en ce père rigoriste, sévère avec ses enfants, un procureur qui aspire à de grandes ambitions politiques, mais dont sa vie va se craqueler avec l'émancipation de ses enfants. Tout d'abord le fils qui souhaite faire des études de musique au lieu de faire avocat comme son fils, et surtout sa fille, jouée par Diane Varsi, qui va se marier en secret avec un chanteur au passé louche, et pire que tout, elle est enceinte. Le geste du père va être de donner un énorme chèque à ce type qui a engrossé sa fille et qu'il disparaisse de sa vie ! Tout le film joue sur l'image que Gary Cooper et sa famille doivent donner, celle d'une famille parfaite, unie, mais à partir de là, toute sa vie va se briser, pour une remise en cause personnelle, car il atteint les cinquante ans, et il fait un bilan de son existence.
A la fin d'une carrière et d'une vie qu'on sent proche, à juger son apparence frêle, Gary Cooper est peut-être un peu trop âgé pour le rôle, mais il reste tout à fait émouvant, et je dirais que c'est un contre-emploi, car on l'a rarement vu toucher à la bouteille, fiche en l'air sa vie, et tout ça pour espérer un nouveau départ, via une nouvelle rencontre. Sa femme, jouée par Elizabeth Fitzgerald, est également très bonne car elle incarne elle aussi cette droiture, l'apparence, le qu'en dira-ton, ce destin apparemment tout tracé que ses enfants ne vont pas supporter et qui vont agir comme un déclic pour leur père.
C'est peut-être un trop facile du côté de l'histoire, d'autant plus qu'on ne voit pas les cinq ans passer, mais il y a quelque chose de l'ordre du mélo qui m'a touché. Une crise de la cinquantaine vécue par un homme vacillant, mais qui fait face.
Le réalisateur, Philip Dunne, était un scénariste réputé, et pour le premier film de lui que je vois, je trouve ça très beau, et qui fait réfléchir à la force du destin.
Créée
le 28 avr. 2021
Critique lue 351 fois
1 j'aime
D'autres avis sur 10, rue Frederick
Quand on aime Gary il est difficile de critiquer ,là on ne peut pas dire ,c'est une belle histoire d'amour ,rien à voir avec Ariane .Tout en émotion .
Par
le 19 janv. 2017
1 j'aime
Du même critique
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
44 j'aime
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9