L'affiche à elle seule est très évocatrice. On y voit un jeune homme dynamique, qui manifeste, qui aime la vie, qui la célèbre, qui la chérit, qui se bat pour elle. Un résumé sans parole, sans texte du film à lui seul. Mais pour les plus curieux il ne faut pas se contenter de regarder l'affiche, ce serait dommage.
Le film raconte l'histoire d'un collectif engagé contre "l'indifférence générale" à l'heure où l'on découvre le sida et ses lourdes conséquences. Ce collectif multiplie les actions auprès de laboratoires, de lycées pour informer et obtenir des réponses, pour se faire entendre. A l'intérieur de ce collectif, des gens engagés, certains très malades, se sachant condamnés, unis par le même espoir.
Un film entre film et documentaire. On y retrouve l'énervante Adèle Haenel qui ici est totalement juste et pas énervante, engagée et crédible, à sa place. On y découvre (pour ma part) le très charismatique Nahuel Perez Biscayart (pour ma part en tous cas, à suivre!), qui y campe un membre très actif de ce collectif, qui va avoir une histoire d'amour avec un nouveau venu : Nathan. Le personnage de Nahuel, Sean est malade, et Nathan accompagnera Sean jusqu'à la fin, et de façon très touchante.
Un film qui ne laissera pas indifférent, joué avec finesse, mais justesse, la fin vous laissant presqu'aussi éberlués que si vous aviez reçu une petite claque.
Merci.