Voici un bon petit polar avec une superbe distribution des années 50/60
Nous avons Lino Ventura en crieur ou vendeur de journaux
Une rencontre peu commune avec l'immense Robert Hirsch qui décide bien avant les JO de 2024 de tester la scène, car totalement désespéré.
Ce duo, devient très rapidement proche, voir pote, et Didier raconte à son sauveur le pourquoi de son geste.
Il narre une histoire ou sa femme le maltraite psychologiquement ainsi qu'avec son beau frère dont elle est l'amant.
Et cette femme fatale, c'est la superbe André Parisy.
Alors en brave gars Pascal qui après avoir hébergé le pauvre bougre désespéré décide d'aller dans le pavillon du fameux didier où la rencontre avec sa superbe femme le rend dubitatif.
Apres en être reparti, il essaye de raisonner didier, mais de nouveau celui ci décide donc de voir sa femme, car elle veut aussi qu'elle dise une vérité qu'elle a pour lui quelque peu édulcoré.
Sauf que Pascal qui décide d'accompagner son nouveau compagnon se retrouve en tête avec un cadavre et la police.
Et ce cadavre c'est le fameux Didier mari de la belle Catherine.
Oui mais voilà il y a comme un os.
Alors heureusement sort de sa tanière un flic loin d'être idiot, et c'est l'excellent Jean Desailly qui nous la joue enquêteur au nez fin.
125 rue Montmartre vaut vraiment pour le plaisir de voir ces acteurs en affrontement mode théâtral, car sincèrement le suspense et le rebondissement durent à peine 5 minutes.
Comme beaucoup de film des années, 60 on va directement à l'essentiel, et c'est aussi le plaisir de ce policier réalisé avec efficacité par Gilles Grangier.
Enfin quel plaisir aussi de retrouver une atmosphère policière avec un beau noir et blanc.
125 rue Montmartre c'est un peu tout cela, c'est un autre cinoche, c'est aussi d'excellent dialogue d'un certain Michel Audiard.
Donc rdv à cette adresse