127 heures est beau (comme le clip annuel de National Géographie), James Franco plutôt bon, mais le film s'avère aussi vide que les décors proposés au début du film.
Le film est entrecoupé de plans inutiles pour montrer que Boyle sait filmé la nature, et le soleil (parce que le début du film est plus efficace qu'une séance d'UV) sauf que, en plus de servir a rien, ça fini par ressembler plus à une pub touristique qu'à un film à proprement parler.
Arrive ensuite, une fois notre cher Franco au fond de son trou (finalement autant mourir après ce genre de chute... ) une série de flashbacks sacrément ridicules et profondément niais, et d'une morale crétine (il faut toujours dire à papa et maman ou on va, sinon attention a ton bras :) ).
Le tout, mixé par des dialogues qui n'apporte rien de plus que de faire durée le film, parce que 1h30 c'est long..
Mais bon, après il y a une scène de découpage assez réaliste et plutôt très bien joué par Franco, que je n'aime pas spécialement, mais la, mention spécial pour lui, en même temps, il n'y a que ça a voir dans ce film, sa prestation, vu que le reste ... bah y'a pas de reste en fait, c'est vide, vain, qui retranscrit presque joliment une réalité qui a du être horrible. (enfin ça c'était déjà le cas dans l'immondice qu'est Slumdog Millionnaire, mais bref, passons...).
Enfin, on assiste à un final est raté (enfin si il n'y avait que ça, ça irait...) et la musique, euh... pompeuse et gerbante sur la fin.
Ps : en plus le film ne dur même pas 127heures... (d'ailleurs pour revenir sur ce point, c'est tellement mal monté, qu'on a l'impression qu'il n'a passé que trois heures avec mister rocher)