Avec 127 Heures, Danny Boyle déjà auteur de quelques classiques des années 90 et 2000 réalisait une petite prouesse en terme de mise en scène et de narration. Sur la base d'une histoire vraie, celle de Aron Ralston jeune homme passionné de canyoning qui un jour de 2003 connut un incident qui aurait pu provoquer sa mort lors d'une randonnée lorsque sa main droite fut prise entre un rocher et une paroi. Durant 127 heures le randonneur essaiera vainement de se décoincer la main de son piège et en viendra à l'extrême sacrifice pour sauver sa vie ! Prouesse narrative car Boyle réalise ici, un film d'aventures "intérieur" puisque l'action se déroule dans une étroite même place, le réalisateur et son scénariste parviennent grâce à maintes astuces à rendre passionnant ce récit. Il y a les scènes ou le garçon tente de bouger la pierre et de survivre à la soif et la douleur mais les auteurs utilisent aussi l'imaginaire et les souvenirs du héros pour varier. Dès la scène de générique on reconnaît le style de Boyle, énergique et clipesque. James Franco qui tient le film sur ses épaules et plutôt convaincant dans ce qui reste sans doute son meilleur rôle.