Un caillou, un petit caillou.
127 heures.
Danny Boyle.
Histoire vraie d'un bellâtre vagabond nourrissant une admiration profonde pour l'immersion en nature hostile et se retrouvant piégé par la rébellion cosmique de cette grande dame. Synopsis nous poussant avec angoisse vers un déjà vu Into the Wild ou vers un livret de survie des castors juniors gribouillé par un Bear Grylls novice ( puisque même pas foutu de faire un levier pour soulever un putain de caillou ).
Qu'on se le dise, le scénar grandiloquent mettant en vedette un existant, prometait un pathétisme acharné sculpté à coup de piolet.
Danny Boyle.
Exaspérant.
Comment peut on compiler autant de subterfuges cinématographiques grossiers, (de l'écrans séparés, aux flashbacks alcoolisés, en passant par les plans coquins nuancés par une bande son programmée pour une radio à midinettes ), distiller autant de morales mortes nées ( la nature, l'écologie, la technologie, merci papa, merci maman, Yukaïdi, Yukaïda, blabla bla. ) et réussir malgré tout à faire un film, plutôt, bon ?
Danny Boyle.
Exaspérant.