12 Years A Slave nous raconte l’enlèvement et la réduction en esclavage d’un homme libre.

Ce genre de film est qualifié de « film à Oscars ». Thème grave et dramatique, acteurs choisis avec minutie parmi des têtes d’affiche qui se bousculent, musique primordiale… Vous aurez tout ça dans 12 Years A Slave et c’est plus ou moins ce qui sauve le film. Sans ses acteurs, on aurait vraiment l’impression de voir un autre film sur le thème de l’esclavage, un déjà vu dans son immense majorité tant les scènes sont habituelles. Bon Brad Pitt excepté hein, parce que son rôle est une blague.

La violence est très forte au départ. Durant l’enlèvement et les dix premières minutes, on restera frappé par ce choc du retour à l’esclavage pour un homme intelligent, cultivé et surtout libre. Thème qui sort de l’ordinaire tant les rescapés de ces pratiques n’ont que peu survécu à ces drames. Plus dure est la conclusion de ce film fleuve de plus de deux heures dont on aurait bien enlevé quelques scènes. Pas parce qu’elles choquent, mais plus parce qu’on ne ressent que peu de choses.

Évidemment vous serez révoltés devant cette injustice et cette impuissance du personnage principal face à une situation dont vous n’aurez jamais les clés pour trouver une échappatoire. Mais à part cela, seule l’ignorance et la bêtise vous sauteront aux yeux en attendant que l’histoire avance. Peu d’empathie, peu d’envolée d’espoir et de sentiments forts pour une mise en scène impeccable mais peu entraînante. Un devoir de mémoire qui aurait plus bénéficier d’un souffle plus puissant.

Si ce n’est grâce à ses acteurs, 12 Years A Slave n’aurait pas grand chose à offrir, son histoire étant longue et peu entraînante
cityhunternicky
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le 5 mars 2014

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