A croire que les gens preferent un Django Unchained sur vitamine a un recit historique
389 critique et une de plus. Etant black, je pouvais pas éternellement faire l'impasse sur ce film, mais je vais essayer d’être le plus impartial possible en laissant mon sens du Black Power de cote.
12 years a slave n'est pas un film, c'est une mémoire, il est réalisé, filmé, et monté comme tel. Ce qui fait qu'il n’est pas agréable a regarder (déjà de par le sujet traité), il n’est pas rythme, le montage est flou, comment dire, c'est lent, de plus, on a pas de repère de temps, si le titre de nous indiquait pas qu'il était rester 12 ans en esclavage dans cette situation, on aurait pas pu le savoir.
Ainsi ce que j’appelle l'age d'or de Salomon (son passage chez son premier maitre paternaliste et lâche) n’est pas dater, on sait pas combien de temps il est resté la bas. On comprend néanmoins qu'il est resté le plus longtemps chez le couple de sadique, qui est d'ailleurs exceptionnel.
Bref, parlons peu, parlons bien, parlons critique.
J'ai eu beaucoup de mal avec 3 aspects du films. D'abord les 5 premières minutes qui m'ont paru inutiles, et m'ont franchement énerver.
Ensuite, les 5 dernières minutes de fin. Les retrouvailles ne m'ont pas touchés, il y avait quelque choses de faux, de froid qui m'as gêné, j’étais pourtant au summum de ma compassion. Comprenez moi bien, Bien sur qu'une famille réunit en de telles circonstances c'est beau, c'est miraculeux mais justement on le sentais pas dans la scène ce cote presque divin. Alors que les scènes de violences sont poignantes celle ci aurait du m'arracher les larmes.
Enfin, le traitement du rapport au temps sur des scènes spécifiques. Notamment lors de LA scène où Salomon passe par plusieurs étapes de doute et d’attentes après avoir demander une faveur à une bonne âme. Cette scène dure pas plus de 1 minutes, elle veut dire quelque chose et pourtant ça m'as saouler. C'était maladroit, et ces événements intérieurs aurait pu être souligné d'une autre manière plutôt que grâce à 1 minutes de pose du personnage sous le vent...
Par contre, les acteurs sont exceptionnels, j'étais médusé, c’était dingue. Un casting royal ( j’emploie jamais ces putains de mots), c'était grand, vraiment grand. Certaines scènes resteront dans mon esprit notamment celle filmé à la bougie, dans le noir, la confrontation entre Salomon et le maitre, tête contre tête avec le bruit des insectes et du vent en arrière, cette tension de fou malade... Vous comprendrez en voyant le film.
Cependant, croyez le ou non, j'ai beaucoup ri devant ce film. J'ai ri quand Salomon est rester des heures accrocher a une branche et que des enfants jouaient derrière lui sans se soucier de cette étrange fruit.
J'ai ris quand le maitre est passé prés de Salomon pendant ses adieux déchirants a Pats en lui disant de s’éloigner d'elle.
J'ai ris plusieurs fois car ce monde est absurde.
Et ce film révèle la cruauté de ce monde. La liberté se gagnait autrefois. A la fin du film, mon petit ami, qui est blanc, m'as demande "Alors, tu déteste les blancs maintenant?".
A cette question je répond, Non, je déteste les Hommes.
On trouve toujours un moyen de trafiquer les humains, et je parie que ce genre de procédé de kidnapping est toujours en vigueur (trafic sexuel etc...).