Critique de 13 par Mathieuge
C'est profondément ennuyeux et répétitif, on peut se demander comment un tel casting a pu répondre présent.
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le 25 déc. 2011
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On se demande comment ils ont pu engager un casting pareil pour un petit film, remake d’un film français par le même réalisateur.
Un film quasiment concept : un jeune homme (fort bien doublé en français par Damien Witecka, parce que le doublage de ce film est vraiment excellent) doit gérer la maison familiale, son père ayant besoin d’une nouvelle opération. Il travaille comme électricien chez un mystérieux type : entendant ses conversations, il semble sur être un coup qui lui rapporterait énormément d’argent.
Le type meurt d’une overdose, le jeune homme récupère un mystérieux courrier ouvert par la victime : contenant une série d’indications qui le conduira à une immense maison.
Un monde de gangsters, d’hommes très riches, des mystérieux paris, non : notre « héros » ne sait pas du tout dans quoi il s’est engagé. Lui il est le numéro 13.
Dans un jeu macabre : une sorte de roulette russe où chaque participant, souvent un truand, à un numéro attitré, des hommes riches parient des millions de dollars sur le survivant de parties de roulettes russes. En arbitre : Michael Shannon sur un pupitre (son mètre 91 se fait sentir aussi), déchaîné (parfaitement doublé en français par David Kruger qui le double la plupart du temps).
Tout est parfaitement réglé : la partie commence et se termine par quelques morts. Et à chaque partie, une balle de plus dans l’arme. Pour les survivants, les enchères montent.
Entre chaque partie, nous voyons des flashs-backs pour savoir comment certains personnages en sont arrivés là, dont Mickey Rourke, plutôt pas mal, gueule cassée à 57 ans alors, doublé avec bonheur en français par Michel Vigné.
Si tout le début du film montrait un truc plein de bons sentiments (et heureusement ça n’a pas duré longtemps), la suite est donc bien plus macabre.
Outre Rourke, il y a Jason Statham dont le personnage est vraiment détestable (mais parfaitement doublé comme d’habitude par Boris Rehlinger), antipathique, meurtrier.
Et la suite après ce jeu ne sera pas trop long, la fin est d’ailleurs extrêmement courte, sobre, assez inattendue, car il y a une conclusion
pour le jeune homme au cœur du récit et aussi pour celle du perso de Jason Statham : on sait exactement ce qui va se passer après dans la vie de l’autre : à la fois une preuve d’amour et un crime dérisoire. J’adore les fins comme ça, avec un goût d’inachevé.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les années 2010 que j'ai vu et Les meilleurs films doublés par David Krüger
Créée
le 5 août 2021
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