Les 13 travaux de Pusit.

Pusit est un homme à la dérive. Sa petite amie l'a quitté, sa voiture est confisquée car il n'a pas payé ses traites et, par dessus le marché, il se fait virer de son boulot car il est le seul commercial de la boîte à ne pas voir son chiffre de ventes augmenter. De plus, sa mère le sollicite pour qu'il donne de l'argent afin de pouvoir payer les études de sa sœur. C'est la débandade.

Il reçoit alors un coup de fil étrange. Un inconnu qui sait tout de sa situation lui annonce qu'il a été choisi parmi d'autres « losers » pour participer à un jeu qui peut lui permettre de gagner 100 millions de baths. C'est OK, c'est bath, c'est in (désolé). Ça représente une petite fortune. Pour cela, il doit réussir 13 épreuves.

Le jeu commence. Il doit tuer une mouche avec un journal puis il doit la manger. Deux épreuves faciles pour commencer. Il est dans une situation désespérée alors, avide d'argent, aveuglé par la somme en jeu, il accepte.

Chaque fois qu'il passe un palier, son gain devient plus important. Il peut tout perdre s'il ne réussit pas une épreuve, s'il abandonne le jeu, si quelqu'un est au courant qu'il joue ou s'il pose trop de questions sur les concepteurs du jeu.

Les épreuves sont simples au départ et deviennent assez dérangeantes et dégoûtantes au fur et à mesure. Pusit les réussit les unes après les autres, semant la terreur et le sang partout où il passe.

Arrivera-t-il à accomplir ses 13 travaux ? Jusqu'où est-il prêt à aller pour de l'argent ? En sortira-t-il indemne physiquement et surtout psychologiquement ?

C'est un film plutôt intéressant. J'ai bien aimé les épreuves et voir le pauvre Pusit mettre une phalange, la main, puis le bras entier dans cet engrenage morbide. Certaines scènes m'ont fait détourner le regard de l'écran, surtout une en particulier (celle avec le fil au milieu de la route). La fin, bien que traînant un peu en longueur, même si elle explique assez bien certaines choses, est assez surprenante. L'acteur principal s'en sort plutôt bien.