Dans un futur proche, les enfants disparaissent suite à une pandémie d’origine inconnue. Les survivants développent des facultés qui font peur aux adultes (surtout représentés par des militaires, les parents sont absents, à part au début pour introduire le personnage de Ruby). Ils sont enfermés dans des camps et triés en fonction de leur couleur (que l’on peut voir dans leurs yeux) qui représentent leur capacité. Les plus dangereux (orange, rouge) sont éliminés. On a Ruby, une orange qui a réussi à se faire passer pour une verte (capacités intellectuelles) mais qui finit par se faire démasquer (6 ans plus tard). Pas d’autre choix que de s’enfuir, et dans sa fuite elle rencontre un petit groupe de 3 autres jeunes qu’elle va aider à rejoindre un hypothétique refuge, alors qu’ils sont poursuivis par les méchants (les militaires et les traceurs, qui capturent les brebis égarées).
C’est plat, prévisible, peu original et, à part à quelques moments, ennuyeux. La musique est indigeste et sans personnalité. Les acteurs sont moyennement attachants à part Skylan Brooks (Chubs) et Miya Cech (Zu) parce qu’elle est mimi et ne parle pas. Quelques scènes où on les voit utiliser leurs pouvoirs de « mutants » par-ci par-là, sachant que le film va plutôt insister sur « l’histoire d’amour naissante » entre Ruby et Liam (le beau gosse de la bande). Un pseudo combat final peu intéressant. Je ne suis pas la cible de ce genre de films, il est vrai. J’ai vraiment passé un mauvais moment.