Film ultra généreux !
Une esthétique recherchée, un enchainement de scènes généreux, des plans ultra travaillés (ce plan séquence du début, waouuuuh)... Alors certes c'est imparfait mais c'est tellement jouissif. A noter,...
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le 22 janv. 2023
Après une soirée bien trop arrosée, Charlotte se réveille en pleine nuit et entend sa colocataire se faire violemment agresser. Très rapidement, elle se retrouve seule confrontée à ce mystérieux assaillant, bien décidé à ne pas repartir les mains vides. L’ennui… c’est que Charlotte n’a plus aucun souvenir de la soirée qu’elle vient de passer et aura bien du mal à répondre aux attentes de cet individus menaçant.
On ne l’attendait plus, après une bonne décennie de gestation (!), le quatrième long-métrage de François Gaillard se faisait attendre et cela n’avait rien de très rassurant, surtout après ses décevants Blackaria (2010) & Last Caress (2011). Réalisé il y a maintenant 10 ans (!), après l’avoir mis en stand-by pour diverses raisons, le film n’est pas resté pour autant au fond d’un tiroir. Entre-temps, il réalisé un segment pour le film Tokyo Grand Guignol (2015) et surtout, pendant toutes ces années, il n’aura eu de cesse de faire des reshoot (50% du film original n’était pas exploitable), toujours avec la même équipe.
C’est ainsi qu’après 10 longues années d’attente, 13 notes en rouge (2022) est enfin disponible pour le grand public et force est de constater que toutes ces années de durs labeurs n’auront pas été vaines car sans le moindre doute, il s’agit là de son film le plus abouti et réussi. Dans le plus pur style du giallo italien, on se retrouve pendant 80min devant un film hommage dont les influences vont de Mario Bava (Une hache pour la lune de miel - 1970) à Sergio Martino (Torso - 1973) en passant par Lucio Fulci (L'Au-delà- 1981).
Un néo-giallo gore et érotique extrêmement généreux, le travail sur le montage est particulièrement marquant, tout comme celui sur les lumières et les bruitages. La mise en scène nous tient en haleine avec une rare aisance (mention spéciale à la séquence du split-screen), on le doit aussi à son casting, notamment la ravissante Jeanne Dessart qui se donne à fond. A noter aussi, l’excellente B.O., dont plusieurs titres sont signés du groupe "Double Dragon".
Réalisé avec un budget infinitésimal de 30 000€ (au dire du réalisateur), cela force le respect quant on voit le résultat final.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Découvert au ☠ Sadique Master Festival 2022 ☠ en présence du casting et du réalisateur.
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Créée
le 29 avr. 2022
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