En nous imposant les vertues du temps long, le film nous rappelle qu'habiter c'est être entre quatre murs avec un dehors et un dedans (qui l'eut cru).
Sauf qu'ici le désert, son épicerie et sa gardienne font une trinité perméable. L'un ne se perçoit pas sans l'autre. La malice atrabilaire de Malika est un écho de la dureté tragique du Sahara. Son commerce devient le dernier fil qui l'a tient en dehors de sa fascination morbide. Le dernier lien à une humanité de passage.
Si le film se laisse traverser par de beaux personnages, il a la qualité de ses défauts. Il nous laisse percevoir les failles d'un dispositif qui par sa présence provoque certaines situations.

Lalaitou
8
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le 30 juin 2021

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