En 2001, dans une ère post me-too où la parole des femmes n'était pas encore aussi libérée qu'elle peut l'être aujourd'hui, sort 15 août, qui a comme ambition (inconsciente ou non) de parler un peu de la charge mentale.
Le film est en même temps assez avant-gardiste dans la manière d'amener un sujet qui était, à l'époque, assez peu traité (reconnaissons que ça n'est pas encore ça aujourd'hui.) et d'un autre côté, désespérément classique dans la manière dont il est conçu. Évidemment que Richard Berry va jouer un vieux beau sexiste à vomir (bon, il le joue aussi dans la vraie vie, mais, ça, malheureusement, c'est un autre sujet), évidemment que Darroussin va jouer un ronchon et Charles Berling un mec sympa mais paumé...
Évidemment qu'ils vont se rendre compte collégialement qu'ils sont quand même vachement con et que, quand même, il faudrait qu'ils commencent à faire un peu attention à leurs femmes et à leurs gosses...
Un film qui se veut donc feel good, mais, qui laisse sur la fin un goût amer tant on finit par se rendre compte que, prise de conscience ou pas, les héros sont quand même de sacrés trou de balle, 2001 ou pas.