Bien, mais à petite dose.
Il est difficile de parler de 18 jours, comme il est difficile de parler d'un ensemble de courts-métrages réaliser par plusieurs personnes différentes.
Le film nous offre un regard intérieur sur les évènements du printemps égyptien, ce qui est rafraîchissant, d'autant plus qu'il le fait avec talent, alternant les récits, les situations, les mises en scène et les genres. Jamais de pathos, les réalisateurs savent se faire le plus objectif possible sur un sujet dont il aurait été si facile de faire un compte rendu dégoulinant de parti-pris. Là, ce n'est pas le cas.
Pourtant, voir tous les courts-métrages d'une seule traite, c'est trop. Malgré l'éclectisme, on se lasse, et 18 jours gagnerait à se regarder en plusieurs fois, à raison d'une partie par jour par exemple.