Vous connaissez ce genre de film où on ressort le cœur et le corps gros et chargés à bloc ? Les nerfs en folie et une irrépressible envie de crier ? De se délester du poids qui plane en nous.. 1917 a eu ce pouvoir sur moi.
Pendant 2 heures j’ai accompagné Schofield à travers la campagne. J’ai couru, crié, tremblé, senti l’odeur des corps en décomposition et les rats qui grouillent et qui se faufilent le long des jambes.. je crois même qu’un bout de mon oreille est resté sur la moquette de la salle de cinéma.
J’ai pris tant de plaisir à regarder ce film.
Il m’a embarqué, mise dans une bulle dont je ne pouvais plus sortir.