J’aime sa façon qu’il a d’ériger en héros les gens de tous les jours. Ces gens qui sans relâche, courent derrière un avenir meilleur.
Tout au long du film je me suis dis, « qu’est ce que ça sonne juste ».
Cette sonnerie d’iPhone qui résonne et qui prend toute la place nous rappelle cette omniprésence du travail et des obligations.
Et cette Liza Jane, cette guerrière si mâture qui n’en reste pas moins une enfant. Et ce flic, si juste, qui nous offre un discours bien à propos et poignant.
Pendant la projection j’ai cependant été d’abord surprise, puis un peu déçue par là scène où Ricky se fait voler et tabasser. Pourquoi ce choix de la réalisation de vouloir aller si loin dans le drame ?
Et puis, en voyant la fin du film, j’ai compris. Il s’agissait finalement d’expliquer le choix de Ricky. Ce choix qui s’impose à lui et qui l’oblige, bien que détruit physiquement, à toujours continuer de courir après des jours meilleurs.