17ème Festival du Court-Métrage de Fréjus, sélection Aurelia, Film 8
[Courts-métrages, donc courtes critiques]
Déambulant monotonement dans la rue, un vieil homme finit par tomber sur la silhouette de dos d'une épicière attelée à trier les pommes... Lorsqu'elle l'une d'elle roule vers lui, il la ramasse et se remémore une scène de son enfance dans laquelle sa mère lui tourne le dos en épluchant une pomme. Surgissent alors les chars dans la ville...
1956 est plutôt bien réalisé, et tente certaines originalités dans sa mise en scène, notamment lors du parcours du vieil homme dans la ville au moyen d'éléments de décor mouvants (fenêtre...) et imagés. Rien à dire quant aux performances des acteurs ni à l'ambiance de ce court, mais il manque tout de même un je-ne-sais-quoi plus accrocheur pour fasciner le spectateur.
Au final, il en ressort une originalité qui n'en est pas vraiment une, mais certains éléments assez bien exploités rendent le tout divertissant et plutôt beau, sans pour autant véritablement susciter l'empathie. Du moins la mienne, du fait d'une ambiance nostalgique que je n'ai pas trouvé si efficace. Considérant qu'il s'agit-là de l'atout principal du film, ce fut une légère déception.