J'aime bien regarder des films québécois, car mine de rien, ils ne tombent jamais vraiment dans la facilité et la répétition. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il n'y a pratiquement aucuns films québécois qui se ressemblent. Tous sont originaux à leur façon.
Mais parlons de 1981. On a affaire là à une sorte d'autobiographie, car le personnage principal est le réalisateur du film (le personnage hein, pas l'acteur...) Je dis une "sorte" d'autobiographie, car finalement, rien n'est dit que c'est inspiré de faits réels ou d'une histoire vraie. Mais on a quand même le vrai Ricardo Trogi (qui, je rappelle, est le personnage principal ET le réalisateur du film) comme narrateur qui raconte sa vie.
On suit donc le parcours d'une des années les plus importantes de sa vie, 1981, l'année de ses onze ans (on aura droit par la suite à 1987 et 1991.) Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire à propos de l'histoire, mise à part de mentionner le premier amour de Ricardo, les dettes de ses parents, les références à la mode du début des années '80 (Walkman, K-Way, etc.) et évidemment, tout le monde qui n'arrive pas à prononcer son nom correctement... Troji ? Tro..trogui ? Ah ! Trodgi !!
Il y a plein de bonnes idées dans ce long-métrage, mais elles sont malheureusement trop peu développées à mon goût. Jean-Carl Boucher, dans le rôle de Ricardo, est très talentueux dans ce film, malgré son jeune âge. Mention spéciale à la mère hystérique, qui jouait très bien également. Je ne peux pas dire que je n'ai pas passé un bon moment... Le film est un très bon divertissement en soi, mais ce qui suit est beaucoup mieux. J'ai déjà hâte de critiquer 1987. 6/10 pour les références, les bonnes idées et les jeux d'acteurs.