Nous venons d'apprendre le décès d'un des monstres sacrés du cinéma français Alain Delon,
et après Jean Paul Belmondo, le duo de Borsalino n'est plus.
Alors le cinéma français est en deuil, et même si nous aurons d'autres acteurs, l'air Delon Belmondo qui ne se fera plus.
Patrice Leconte a eu la bonne idée de les réunir dans un sorte de comédie d'action, très irrégulière, mais qui avait le mérite de nous faire passer un bon moment avec ces deux acteurs hors norme.
De plus rajouter le charme et l'espièglerie de Vanessa Paradis, et nous voilà avec une histoire qui n'a ni queue ni tête, une histoire où ça explose à tout va, une histoire ou suite à un vol banal de voiture ses deux messieurs tout le monde pour sauver celle qui pense être leur fille, vont se retrouver à affronter une sorte de mafia russe.
Et là ça explose dans tous les sens, sauf que nos amis russes, ne savent pas que derrière ces deux hommes qui ont une vie pépère se cache deux autres hommes qui savent parfaitement manier
les armes, et les explosifs.
Une chance sur 2 est très irrégulier, mais le plaisir de bons mots, de dialogue entre ses JPB et AD suffit largement au bonheur du nostalgique cinéphile que je suis.
Et comme je le disais concernant le cinéma de Leconte, il s'agit d'un cinéma populaire, humain, avec ses grosses ficelles mais qui permet de passer un bon moment et c'est déjà pas mal.
Bien entendu si dans ce film nous n'avions pas eu Belmondo et Delon, je pense que je n'aurai même pas daigner écrire de longues lignes.
Sauf qu'avec la disparition de ce jour d'Alain Delon, c'est pour ma part un cinéma que l'on aura plus jamais.
Ventura, Gabin, Belmondo, Delon, Marielle, Rochefort, Carmet, Blier, Blanche, Yanne, mais également Noiret, Romy, Mireille, etc; et oui tout ses acteurs(ices) ont fait que j'ai aimé le cinéma et le cinéma français, avec ses gueules, ses gouailles, cet univers à part et unique.
Et terminons avec ce clin d'œil du film ou nous retrouvons ses deux là avec un air de musique bien connu d'un certain Claude Bolling .
Alors oui ça fait boum, et reboum, mais la manière "Delon Belmondo" c'est aussi une image du cinéma dit populaire donc ne boudons pas ce plaisir "explosif"
Et n'oublions pas aussi que le cinéma ça peut être le professionnel ou un singe en hiver voir itinéraire d'un enfant gaté ou a bout de souffle, et d'un autre coté le clan des siciliens, la piscine, le guépard mais aussi parole de flic.
Messieurs Belmondo et Delon c'était tout cela à la fois, et le cinéma ça doit être tout cela à la fois car il n'y a pas qu'un cinéma, en revanche le cinéma à la Delon Belmondo ça c'est définitivement fini
Donc merci encore à Patrice Leconte pour cette chance sur 2.