Encore une fois, il est question là d'un premier film. Et quel premier film ! Sans trop en dévoiler, le film flirte par quelques moments avec le sous genre extrême du torture porn tout en mettant en avant les difficultés qu'il peut y avoir à se loger dans une ville comme Los Angeles ainsi qu'à s'intégrer dans une communauté préexistantes et soudées.
Le film déploie petit à petit un inattendu principe de big brother, jusqu'à arriver à un final extrêmement libérateur et exaltant (au point d'entendre les gens, moi en premier, crier et applaudir dans la salle) mais également inquiétant.
On nous observe, mais c'est pour notre bien...
La scène dans laquelle la protagoniste principale se voit obliger de mentir à son père sous peine de le voir mourir sous ses yeux. Pas de violence physique pure dans cette scène (si ce n'est une gifle) mais un véritable déchirement psychologique.