Aux temps préhistoriques, une petite tribu d’hommes-singes installée au milieu de rochers arides lutte difficilement pour la vie. Un matin, ils trouvent devant eux une mystérieuse dalle noire monolithique. L’un des singes touche la pierre et apprend alors à se servir d’un os de quadrupède pour tuer ses ennemis. Quatre millions d’années plus tard, en 2001, un savant de l’espace, le Dr Heywood Floyd, débarque sur la lune pour examiner une dalle noire semblable à celle des singes, qui était enterrée sous la surface de l’astre. Selon les premières observations, l’objet émettrait un signal mystérieux…
2001 : L'ODYSSEE DE L'ESPACE est un véritable classique du cinéma de Science Fiction et l'un des films les plus cultes de Stanley Kubrick.
L'histoire du film est excellente, sur un savant de l'espace chargé d'examiner une dalle noire sur la lune, qui émet un signal vers Jupiter.
Les thèmes de ce films sont parfaitement bien traités, avec le thème de l'évolution de l'humanité, avec la scène d'ouverture avec les singes australopithèques, et surtout la toute fin qui laisse libre à des interprétations multiples. Et on a surtout le thème de l'homme face à la machine, notamment avec l'intelligence artificielle du vaisseau HALL qui interprète les propos des hommes (en lisant sur les lèvres) comme une menace.
Et le casting est excellent avec en tête Keir Dullea dans le rôle du docteur David Bowman.
Mais la véritable force de ce film vient surtout du coté expérimental, contemplatif et immersif de la mise en scène.
On a le droit à une superbe mise en scène lente qui rend immersif le voyage dans l'espace mais qui fait surtout ressentir le sentiment très pesant voir claustrophobique de ce voyage. Et toute les dernières 40 dernières minutes sont absolument géniaux dans le coté très intense, avec le moment où Bowman cherche à désactiver HALL, et surtout la dernière partie avec l'approche sur Jupiter (qui donne les frissons) et le trip visuel où le personnage est embarqué dans un tunnel cosmique.
Avec en plus des plans absolument magnifiques qui n'ont pas vieillis que ce soit dans l'ouverture, les plans dans l'espace, sur la lune, ainsi que dans le vaisseaux, ainsi que d'autres plans comme les plans sur HALL ainsi que la scène où Bowman fait du sport en tournant dans la salle du vaisseau.
Et la musique est absolument superbe, avec des musiques sombres très intenses qui renforcent la tension et qui donnent les frissons, et surtout les musiques classique emblématiques, avec surtout pour le début et la fin le fameux (la musique de Ric Flair dans le catch) AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA de Strauss.
Un véritable chef d'œuvre.