Kubrick et son trip sur l'évolution de l'homme
Tonton Kubrick aimait donner des baffes à chacun de ses films, et il le faisait avec classe, ce n'était surement pas en faisant des dinosaures ou des requins mécaniques comme Steven – Ce petit escroc – mais plutôt en nous faisant bander sur chacun de ses plans. Alors qu'est-ce qu'on a ici? Tout simplement le meilleur film de science-fiction, et que personne ne me parle de Star Wars, celle-ci mériterait toute mon indifférence et une bonne grosse biffle – Puis maintenant que le geek ou le hipster sont à la mode t'aurais plus intérêt à me parler de Soleil Vert ou de Blade Runner – Tout profite au mythe mis en place par tonton. Les décors envoient du bois et sont incroyablement sortis avant les fin des années 70 (qui l'eut cru), les personnages sont intégralement soumis à la rigueur du récit de l'évolution de l'homme, les plans sont froids et parfaits comme HAL 9000, les dialogues se font rares... Tout est fait pour nous servir une expérience visuelle unique. 2001, L'odyssée de l'Espace consacre le génie de tonton, il nous livre à travers son film un concept, une atmosphère, une œuvre authentique et transcendante, un monstre ne ressemblant à aucun autre de ses monstres. Attestant maintenant qu'il a toujours eu une belle longueur d'avance sur ces petits copains Martin, Francis ou Brian... Merci tonton, t'as grave mérité ton beau petit 10 aussi fascinant que ton monolithe.
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