Comme tout le monde le sait, le 21 décembre 2012 était sensé être la fin du monde. Je mets cette affirmation au passé car depuis un nouveau calendrier Maya (celui avec les chatons mignons dessus, pas les légumes de saison) a été découvert et il repousse l’échéance à dans 6500 ans (chouette ça laisse présager un autre film !).
En 2009, afin de bien laisser enfler la folie collective émanant de cette nouvelle, somme toute effrayante (vous allez tous crever dans trois ans), et de pousser le consommateur averti à se parer de tous les produits nécessaires à son abri anti-atomique, Mr Emmerich a jugé bon d’en faire un film. Une subtile réflexion anticipative ? Hmm je n’irai pas jusque là.
2012 est le film le plus invraisemblable qu’il m’ait été donné de voir. Tout, absolument tout y est improbable, cliché, ridicule, exagéré et imbuvable. Qu’il s’agisse des relations entre les personnages, de leur psychologie ou leurs motivations, ou qu’il soit question des scènes d’action liées à toutes les catastrophes naturelles possibles, le résultat est navrant. Courir au beau milieu d’une éruption volcanique sans se prendre un caillou sur le coin de la truffe et sauter ensuite dans un avion filant à pleine vitesse, sans même une auréole sous l’aisselle gauche, je dis « Merci Mennen ». Et oui, oui, même si c’est John Cusack !
Les intrigues sont tellement niaises, la temporalité si incroyablement décousue et la morale si cosmiquement cucul que je ne peux me résoudre à mettre plus de 1/10 à ce film. Il ne m’a même pas divertie, il m’a blasée et énervée. Tressaillir à chaque scène en se disant « Bon sang mais elle est encore pire que la précédente !! », ce n’est vraiment pas ce que je recherche au cinéma.