La vie est comme un train qui roule et ne revient jamais en arrière. Explorer le passé est nécessaire pour comprendre, mais il ne faut pas se laisser aller à ressasser des remords ou des regrets.
La bande originale de "Tu ne tueras point" de Krzysztof Kieślowski, que l'on entend à plusieurs reprises dans "2046" confirme le soupçon que j'avais eu en voyant "In the mood for love". C'était une évidence que Wong Kar Wai avait vu "La double vie de Véronique" et qu'il s'en était inspiré visuellement pour "In the mood for love". Plus de doute possible avec le thème de l'un de ses films qu'il incorpore à l'un des siens.
Ce choix de musique n'est pas non plus anodin à mon sens. En effet, le train on ne sait pas où il va. Personne ne le sait. Mais, en l'interprétant comme une métaphore de la vie, le train va vers la mort, un endroit "mystérieux et insondable".
La suite de "Nos années sauvages" et de "In the mood for love". "2046" reprend les thématiques chères à Wong Kar Wai pour en proposer une synthèse et des pistes de conclusions. Chef d'œuvre. Je suis définitivement conquise.