"Il faut trois choses pour faire un bon film : d'abord une bonne histoire, puis une bonne histoire, et enfin une bonne histoire" disait Duvivier (ou Clouzot ou Gabin). Or ici l'histoire n'est pas bonne, je veux dire pas bonne cinématographiquement, en fait elle est bancale, et si la relation Serrault-Béjo est intéressante, (grâce aux acteurs) celle impliquant Agnès Jaoui qui nous narre les mésaventures roulettophiles d'un kéké de la plage, n'a rien qui puisse susciter l'intérêt (sinon le jeu d'Agnès Jaoui) Et puis en vrac, un sens de la narration déroutant, des personnages secondaires dont on se demande l'utilité, des seconds rôles jouant comme des pieds et débitant leurs textes comme à l'école, des diversions narratives incompréhensibles, une scène d'amour filmé n'importe comment et je dois en oublier. Sinon la musique de Michael Nyman est très bien, et puis Bérénice Bejo quand même !