On quitte les Etats-Unis le temps de deux heures

Et oui, la suite de la saison 6 de 24 Heures n’est pas la saison 7 mais le film Rédemption. En effet, en 2007/2008, suite à la fameuse grève des scénaristes aux Etats-Unis, les séries américaines ont, quasiment, toutes été reportées d’un an, pour ne pas subir de coupure. Ce qui est encore plus important pour 24 Heures avec son principe de série en temps réel. Pour palier à cela, les producteurs nous ont proposé un téléfilm de 90 min, faisant le lien entre la saison 6 et la 7, et se déroule en Afrique, dans un pays fictif, le Sangala.
Quatre ans se sont écoulés depuis le terrible face-à-face entre Jack (Kiefer Sutherland) et James Heller (William Devane) et ses adieux à une Audrey Raines (Kim Raver) dans un état critique. Et nous sommes déjà content de retrouver notre héros, tant les dernières secondes de l’ultime épisode de la saison 6 pouvaient laisser craindre le pire.
Le président Daniels (Powers Boothe) se prépare à la passation de pouvoirs avec la nouvelle présidente des Etats-Unis : Allison Taylor (Cherry Jones) lorsqu’il apprend qu’un coup d’Etat militaire éclate au Sangala, en Afrique de Sud-Ouest. Comme bien souvent, des enfants sont embrigadés de force et transformés en soldats, ici sous les ordres du général Juma (Tony Todd) !
Comme de par hasard, c’est là-bas que se trouve Jack. Après avoir parcouru le monde, dont l’Inde, il a trouvé refuge dans une école en construction pour les enfants défavorisés de la région, par un ami, Carl Benton (Robert Carlyle). Jack fuit les Etats-Unis et les fautes qu’il se reconnait, les gens qu’il a tués, la violence qui accompagne sa vie. Il a tout perdu, sauf sa liberté, et compte bien la garder.
Ou qu’il aille, il fini toujours par être retrouvé par le gouvernement américain, qui tient à le faire comparaître devant le Sénat en tant que témoins sur les responsabilités de la Cellule Anti-terroriste et les tortures pratiquées. Et alors qu’il reçoit une nouvelle comparution, le général Juma s’en prend à des enfants de l’école de Benton…
Avec ce téléfilm, je commence la découverte d’épisodes inédits de 24 Heures. Je n’étais jamais allé plus loin que la saison 6. Et je dois bien avouer que de voir Jack, hors des Etats-Unis dans un tel contexte, est un véritable plaisir. Avec ce petit film retraçant que deux heures de vie, on réalise à quel point, sous ses manières dures et son imperméabilité, Jack est un personnage au grand cœur, avec de belles convictions.
Bref, ce téléfilm remplit parfaitement son office. On découvre Jack dans un autre environnement et met en bouche avant la saison 7. On a qu’un envie à la fin de Rédemption, c’est de se jeter sur la saison suivante, voir comment les Etats-Unis comptent sanctionner un homme comme Jack, qui a tant de fois sauver le pays au détriment de sa vie.

Romain_Bouvet
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le 15 mai 2015

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