Cette affligeante formule - une de plus dans le réservoir sans fond - sortie du pitoyable vocabulaire de la distribution est censée traduire « 24 hours to live » en français, ouaip, cool, ça fait supérieur, ça fait américain, on a tout de suite envie d’en acheter.
Afin de récupérer une information vitale pour la survie d’une agence médico-militaire privée américaine, celle-ci shoote à mort un super-agent de la même milice qui la détenait en mémoire avant de se faire tuer, lui insufflant par là 24 heures de résurrection artificielle. Réalisant au-delà de sa propre mort l’immoralité de sa propre équipe, de surcroit responsable de ses drames personnels, il retourne sa veste en devenant un héroïque renégat qui consacrera le court laps de temps qui lui reste à aider les témoins pouvant faire tomber l’agence et à la détruire.
Bingue, bingue, en v’la du bastringue qui dézinguent des dingues du flingue ! En pur délire junkie, ce violent divertissement bourré d’action et d’adrénaline nous emporte dans le même tourbillon qu’un Chelios-Statham, un Bourne-Damon, un Reeves-Wick ou un Reacher-Cruise, qui eux aussi n’ont pas menti leur festival d’action, de rigolade et d’hémoglobine.